Une motion pour une police numérique, un Grand Conseil qui reste efficace … mais aussi plusieurs propositions souhaitant introduire une caisse maladie publique.

Le Parlement veut augmenter les coûts de la santé

Lors de cette session, le Grand Conseil a examiné deux propositions émanant de la gauche et du centre de l’hémicycle visant à instituer une caisse maladie publique cantonale.

Ces deux textes réagissaient aux récentes annonces de hausses des primes maladie. La première vise à évaluer la possibilité de la création d’une caisse maladie cantonale publique. La seconde, adressée à l’attention de l’Assemblée Fédérale, souhaite la mise en place d’une base légale permettant aux cantons la création de caisses cantonales uniques.  

Le PLR est conscient du coup de massue que représente la hausse des primes maladie, en particulier pour la classe moyenne qui voit son pouvoir d’achat s’éroder un peu plus. Il s’est toutefois opposé à ces deux motions qui, de l’aveu même du Conseiller d’Etat en charge, ne permettront aucunement la réduction des coûts de la santé. Les deux textes, soutenus par une majorité du Parlement, ne feront que mettre en place des caisses plus chères, plus bureaucratiques, gérées par des fonctionnaires, qu’il faudra d’ailleurs engager en masse, alors que les coûts de fonctionnement de l’Etat sont déjà élevés, et alors que le vrai combat en matière de coûts du système de santé se situe ailleurs, notamment dans l’élimination de nombreux doublons qui font grimper les coûts.

Le PLR a d’ailleurs rappelé d’autres solutions, pour réellement freiner la hausse des coûts des primes maladie, comme le fait de pouvoir développer des modèles innovants de prises en charge des patients, de développer la prévention et la numérisation du système de santé, de favoriser les accords entre les différents acteurs de la santé dans l’intérêt du patient.

Un poste de police numérique pour Genève

Lors de cette session, le PLR a déposé une motion visant à mettre à disposition de la population, dans les meilleurs délais, un poste de police numérique pour Genève.

Jusqu’ici des travaux ont été menés depuis plusieurs années à l’Etat afin de développer une application dédiée. Ils n’ont jamais été totalement concrétisés, alors que de nombreuses tâches menées par la police mériteraient de pouvoir être numérisées. La motion PLR souhaite s’appuyer sur la plateforme intercantonale ePolice qui propose déjà toutes les prestations nécessaires au développement d’une police numérique, par exemple : déclarer un vol ou un dommage à la propriété, déclarer un cas de cybercriminalité, prendre un rendez-vous avec un poste de police.

Evidemment, la possibilité sera toujours conservée de pouvoir mener des démarches directement auprès d’un poste de police, en particulier pour les personnes qui ne peuvent pas utiliser de moyens numériques. Cependant, la motion du PLR vise à permettre la mise en place d’une solution efficiente, dans l’intérêt de la population, afin de faciliter les contacts avec les forces de police, mais aussi diminuer la surcharge administrative pour ces dernières.

Un Parlement efficace, qui réduit son ordre du jour

Lors de la précédente session, le Grand Conseil avait liquidé pas moins de nonante objets à son ordre du jour. Cette fois, c’est une trentaine d’objets supplémentaires qui ont été traités. Un chiffre plus modeste, mais le Parlement reste efficace et continue à épurer son ordre du jour pléthorique, sous l’impulsion de notre présidente, Céline Zuber-Roy. On ne peut que se réjouir de cette célérité, qui permet au Grand Conseil de liquider de vieux objets, pour certains sans actualité, et de répondre à ses promesses : réduire un ordre du jour encombré pour se concentrer sur l’essentiel, dans l’intérêt des habitants de Genève.

En avant pour les élections fédérales

Nous avons parlé plus haut du débat sur les caisses maladie et du pouvoir d’achat. L’occasion de rappeler que, dans un mois, le 22 octobre, nous voterons pour renouveler notre représentation au Conseil National et au Conseil des Etats. Le PLR propose de vraies solutions pragmatiques, souhaitant notamment apporter plus de transparence et de numérisation dans le système de santé, permettre la création de nouveaux modèles de prise en charge centrés sur le patient, afin de garantir des prestations de qualité à un coût pouvant être assumé par la population.

Pour que des solutions réalistes soient proposées à Berne, il est  nécessaire de voter et faire voter la liste 1 du PLR ou la liste 30 des JLR, ainsi que Simone de Montmollin au Conseil des Etats. Soutenons nos valeureux candidats, qui souhaitent renforcer l’économie et développer notre prospérité, soutenir une Suisse sûre, ouverte au monde et souveraine, mais aussi garantir notre qualité de vie. Pour un canton de Genève fort à Berne !