Chères lectrices,
Chers lecteurs,
La classe moyenne,
celle qui paie des impôts et celle qui gagne suffisamment pour ne pas
pouvoir bénéficier d'une quelconque aide de l'État, s'inquiète. Ses
charges sont de plus en plus élevées et celles-ci pèsent lourd sur ses
épaules.
Le PLR se réjouit de l'acceptation par le peuple de la
RFFA. Cette réforme de l'imposition des entreprises était nécessaire
afin d'offrir des conditions favorables à notre économie et ainsi
conserver un bon nombre d'emploi sur le territoire de notre canton. Dans
le cadre de cette votation, le Conseil d'État s'était engagé à ne pas
augmenter les impôts des personnes physiques. Le PLR avait, au contraire, estimé
qu'un renforcement des aides en faveur de la classe moyenne était
nécessaire. Il avait donc soutenu une hausse de 186 millions de
francs du budget dévolu aux subsides d'assurance-maladie afin
d'accompagner par une mesure sociale concrète et équilibrée le volet
cantonal de la RFFA.
Malheureusement, la majorité de gauche du
Conseil d'État n'a pas tenu sa promesse. Seulement quatre mois après l'acceptation
par le peuple de la RFFA, le Conseil d'État est revenu à la charge en
proposant une hausse d'impôt pour les personnes physiques. Ce dernier propose de plafonner
la déduction des primes d'assurance maladie à 1,5 fois la prime moyenne
cantonale, aujourd'hui déductible à hauteur de 2 fois la prime. Ceci
malgré la ferme opposition de la conseillère d'Etat PLR, Nathalie
Fontanet, en charge des finances.
Le PLR souhaite donner un
signal clair : nous ne voulons pas péjorer le porte-feuille de la classe
moyenne ! Ainsi, sous l'impulsion du groupe PLR au Grand Conseil, une
majorité a refusé cette hausse d'impôt proposée par la Conseil d'Etat.
Ceci a été possible grâce à la demande du PLR qui requérait que le
projet soit traité en urgence lors de la séance plénière du Grand
Conseil, avant même son étude en commission.
Le PLR combattra avec vigueur toute hausse d'impôt qui lui sera proposée au Grand Conseil.