Grand Conseil : Le député PLR Jean Romain élu à la 1ère vice-présidence

Lors de cette session du Grand Conseil, le député Jean Romain a été élu à la 1ère vice-présidence du Grand Conseil. En outre, une motion PLR déposée par la députée Simone de Montmolin demandant une meilleure utilisation du sol, afin que la compensation forestière ne se fasse pas sur de la zone agricole a été acceptée à l'unanimité.

  • Jean Romain : 1er Vice-président du Grand Conseil

Au cours de cette session, le Grand Conseil a élu le député Jean Romain au poste de 1er Vice-président du parlement. Député depuis 2009, Jean Romain est très actif et engagé. Membre de nombreuses commissions dont notamment la commission de contrôle de gestion, il a acquis une parfaite connaissance de l'Etat. Déjà membre du Bureau du Grand Conseil depuis 2016, Jean Romain est un homme juste et intègre qui ne manquera d'apporter un soutien précieux au Président du Grand Conseil et de représenter notre parlement et le PLR avec brio. Le PLR le félicite de son élection.

  • Pas de compensation forestière au détriment des terres agricoles !

Lors de cette session, le Grand Conseil a accepté à l'unanimité une motion de la députée PLR Simone de Montmollin.

Aujourd'hui, lorsqu'un constat de nature forestière est effectué, la parcelle concernée ne peut subir un défrichement qu'en échange d'une compensation en nature (soit mètre pour mètre) ou qualitative par des mesures jugées équivalentes en faveur de l'environnement. Ces compensations se font toutefois la plupart du temps en nature sur des terres agricoles, pour des raisons de coûts et de facilité. Cependant, le droit fédéral impose à chaque canton le maintien d'une surface d'assolement (SDA) nécessaire à la production agricole. A Genève, le seuil minimal exigé est atteint de sorte que chaque déclassement de terre agricole devient problématique tant pour les agriculteurs que les développements du Canton. Pour assurer le maintien d'une agriculture de proximité, et pour construire les logements nécessaires à la population, cette compensation mètre pour mètre n'est plus possible. Cette motion demandait donc de mettre en œuvre sans délai le droit fédéral qui prévoit depuis 3 ans des exceptions afin de ne plus procéder à des compensations forestières en nature mais de favoriser l'émergence d'autres formes de compensations qualitatives. Ceci dans le but préserver les surfaces d'assolement et d'éviter que ces compensations forestières sur terres agricoles ne contribuent à bloquer la construction de logements, alors que Genève connaît toujours une grande pénurie.