Notre histoire et nos valeurs

Depuis près de deux siècles, Genève est au cœur du libéralisme et du réformisme suisse. Héritier de cette tradition et des fondateurs de la Genève moderne, le Parti Libéral-Radical genevois (PLR Genève) incarne une force politique engagée pour l’innovation, la prospérité et la liberté. Créé le 24 mai 2011 suite à la fusion des partis libéral et radical genevois, le PLR Genève perpétue les valeurs fondamentales de liberté, responsabilité, solidarité et égalité des droits et des devoirs.

Fidèle à l’esprit des pionniers qui ont façonné la Suisse moderne, le PLR Genève poursuit avec conviction son engagement pour un canton fort et prospère. Aujourd’hui, il demeure la première force politique du canton, avec une représentation significative au Grand Conseil (22 députés sur 100) et au Conseil d’État (2 conseillères d’État sur 7).

Sur le plan national, le PLR Genève est affilié au PLR Suisse.

HISTOIRE DU PLR, et tout particulièrement du PLR Genève


Origines et fondation

En 1846, la révolution dite « radicale » initiée par James Fazy (fondateur du parti radical genevois) est un succès : elle aboutit sur la rédaction d’une nouvelle Constitution genevoise, celle du 24 mai 1847. En vigueur jusqu’au 31 mai 2013, cette première Constitution est ensuite remplacée par la Constitution du 14 octobre 2012. Ce texte fondateur garantit de nombreux droits fondamentaux, consacre la séparation des pouvoirs et introduit l’élection par le peuple, au suffrage universel, du Grand Conseil et du Conseil d’État. Ainsi James Fazy, qui deviendra 10 ans plus tard conseiller national puis conseiller aux États, est considéré comme le fondateur de la Genève moderne.

(François Métral, après 1849). Le 15 septembre 1849, le Grand Conseil prend une mesure radicale en décidant d’abattre les fortifications de Rive qui enserrent la cité. La vente des terrains libérés à la construction offrira un apport financier important tant à l’État qu’à la ville de Genève. La nouvelle couronne urbaine se caractérise par ses rues en damier. James Fazy, en haut-de-forme sur la peinture, est l’un des promoteurs de la démolition des fortifications.

Au niveau suisse, la nouvelle voix progressiste de Genève permet à la Diète confédérale (c’est-à-dire l’assemblée des députés des cantons) de décider la dissolution du Sonderbund, l’alliance séparée des cantons conservateurs. C’est le triomphe des idées libérales en Suisse : en 1848, on rédige vite mais très bien une Constitution fédérale, qui jette les bases d’un État moderne, fédéral et démocratique. 

A Genève, la réforme des institutions précède et entraîne celle, bien plus profonde encore, de la société.  Au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, les fortifications sont démolies et Genève se développe sur le plan économique et social. Sa population augmente. Les premières lignes de chemin de fer sont construites.

L'école publique est désormais laïque et obligatoire. Sont créés l’Hospice général, l’Hôpital cantonal, l’Institut national genevois mais aussi les Rentes genevoises. Les grandes figures se succèdent : Georges Favon, qui réforme l’école publique, développe l’Université et défend en visionnaire l’idée d’une assurance-maladie obligatoire, puis Antoine Carteret, Carl Vogt ou encore Adrien Lachenal : tous ont joué un rôle déterminant dans la construction de la Genève que nous connaissons au cours des décennies qui ont suivi l’adoption de la Constitution de 1847.

C’est autour de 1875 que les prémices du Parti libéral émergent, sous le nom de « Parti démocratique ». Issu comme le Parti radical des idées de liberté, de progrès et de justice, sa posture est à cette époque plus modérée que celle des radicaux, ces derniers exigeant, comme leur nom l’indique, des réformes « radicales » dans de nombreux domaines. Dès les premières années de la Genève démocratique, les libéraux participent activement au développement de la République. Genève, d’abord République indépendante, puis canton suisse, devient ville internationale. La Croix-Rouge y est fondée en 1863.

Deux figures du radicalisme genevois – à gauche et au centre : James Fazy (1794-1878), Georges Favon (1843-1902) et du libéralisme genevois – à droite : Gustave Ador (1845-1928)

Les idéologies à l’origine différentes se rapprochent peu à peu, au gré notamment du contexte international et des menaces politiques venues de l’extrême gauche au début du 20ème siècle. Grandes figures du libéralisme genevois, Jean-Jacques Rigaud au 19ème, et Gustave Ador au 20ème siècle, ont assurément marqué Genève de leur emprunte. Gustave Ador, en particulier, est devenu Président du CICR, Conseiller fédéral et second président genevois de la Confédération suisse ; le premier, en 1896, n’étant autre que le radical Adrien Lachenal.

En 1935, les partis libéral et radical s’allient : ils créent « L’Entente nationale » avec le futur Parti démocrate-chrétien. Durant plusieurs décennies, les positions des deux partis ne cessent de se rapprocher.

 

Les partis prédécesseurs : une histoire de réformes et d’engagement

Le Parti Radical-Démocratique (PRD)

Fondé en 1848, le PRD a joué un rôle déterminant dans la construction de l’État fédéral suisse et l’instauration de réformes démocratiques majeures. Dès ses origines, il s’est illustré par son engagement pour l’introduction de la démocratie directe, notamment avec le référendum facultatif en 1874 et l’initiative populaire en 1891. Le PRD a également été un acteur clé de la mise en place de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS) en 1948, démontrant ainsi sa volonté de concilier responsabilité économique et justice sociale.

 

Le Parti Libéral Suisse (PLS)

Officiellement créé en 1913, le PLS est l’héritier d’un courant libéral plus ancien. Il a défendu les principes d’une économie dynamique, d’une fiscalité responsable et d’une gouvernance transparente. Fortement implanté à Genève, le PLS a toujours été un moteur de pragmatisme politique et de gestion rigoureuse des finances publiques.

 

Fusion et Coopération

Dans les années 1980 et 1990, face à l’émergence de nouveaux partis et à l’évolution des attentes sociétales, le PRD et le PLS ont intensifié leurs collaborations. Ces alliances, souvent pionnières, ont été particulièrement marquantes à Genève, où les traditions libérales et radicales étaient déjà bien établies. Les élections municipales de 2007, qui ont vu les deux partis unir leurs forces sur une liste commune, ont démontré la pertinence et la force de ce partenariat, ouvrant la voie à une fusion nationale.

Au niveau suisse, les partis libéral et radical forment un groupe parlementaire commun à l’Assemblée fédérale depuis 2003. La fusion des partis s’entame en 2006, notamment dans le canton de Fribourg. La création d’un nouveau parti au niveau national se décide au courant 2008 et le 1er janvier 2009, la naissance du PLR.Les Libéraux-Radicaux est effective. L’Assemblée des délégués de chaque parti le 28 février 2009 confirme juridiquement la fusion par une décision unanime !

A Genève, le rapprochement concret prend un peu plus de temps, et les deux formations décidant de l’entamer le 15 avril 2010.  Des groupes de travail sont alors formés, notamment pour rédiger les statuts du nouveau parti que sera le PLR Genève. Ce texte sera le fruit de longues discussions lors desquelles les deux partis feront des compromis pour que les statuts soient le reflet des traditions et valeurs de chaque association. Après un an de travaux, le 24 mai 2011, le PLR Genève est officiellement créé à Troinex et ses statuts sont adoptés par des assemblées historiques.

Depuis 2009, le Parti Libéral-Radical (PLR) s’est affirmé comme une force politique incontournable en Suisse, conjuguant héritage historique et vision contemporaine. À Genève, le PLR continue d’incarner les valeurs de liberté et de responsabilité, tout en relevant les défis locaux tels que l’attractivité économique, la durabilité et la cohésion sociale.

 

 

Chronologie des événements marquants

Chronologie des événements marquants

  • 1830-1847 : Période de la Régénération, marquée par l’affirmation des idéaux libéraux et radicaux dans les cantons suisses.
  • 1848 : Adoption de la Constitution fédérale suisse, largement influencée par les idéaux radicaux, établissant les bases de l'État fédéral moderne.
  • 1872 : Élection de Jean-Jacques Challet-Venel, premier conseiller fédéral genevois affilié au Parti radical-démocratique, servant jusqu'en 1875.
  • 1874 : Révision totale de la Constitution fédérale, renforçant le pouvoir central et introduisant le référendum facultatif.
  • 1891 : Introduction de l'initiative populaire au niveau fédéral, permettant aux citoyens de proposer des modifications constitutionnelles.
  • 1894 : Fondation officielle du Parti Radical-Démocratique (PRD) suisse à Olten, regroupant les partis radicaux cantonaux pour coordonner leurs actions au niveau national.
  • 1913 : Établissement du Parti Libéral Suisse (PLS), consolidant les forces libérales prônant une économie dynamique et une gouvernance transparente.
  • 1917 : Élection de Gustave Ador, libéral genevois, au Conseil fédéral.
  • 1918 : Introduction de la représentation proportionnelle pour les élections au Conseil national.
  • 1959 : Établissement de la "formule magique", assurant la représentation équilibrée des forces politiques au Conseil fédéral.
  • 2003 : Formation d'un groupe parlementaire commun radical-libéral à l'Assemblée fédérale.
  • 2009 : Fusion au niveau national du PRD et du PLS, donnant naissance au Parti Libéral-Radical (PLR Suisse).
  • 2011 : Fusion officielle des partis libéral et radical genevois, donnant naissance au PLR Genève.

 

→ Pour aller plus loin sur l’histoire du PLR, nous vous recommandons la lecture des deux articles de Geoffrey Marclay publiés dans notre journal Le Nouveau Genevois :

Valeurs fondamentales du PLR Genève


Le PLR Genève fonde son action sur le respect des principes démocratiques, du fédéralisme, de l’État de droit, de la justice et de la laïcité et a pour but de promouvoir les valeurs de :

  • Liberté

Offrir à chacun les moyens de s’accomplir, d’entreprendre et de choisir son avenir. La liberté est le fondement de la pensée libérale-radicale : elle place l’individu au centre, avec le respect des droits fondamentaux nécessaire à notre épanouissement ;

  • Responsabilité

Agir avec bon sens pour soi et pour la collectivité, en assumant nos choix. La responsabilité implique que chacun assume sa part et ne se décharge pas sur autrui ou sur la collectivité. A l’égard des générations futures, la responsabilité dispose que l’individu et la communauté ne doivent pas leur porter préjudice ;

  • Solidarité

Construire une société où chacun trouve sa place et peut compter sur les autres. La solidarité fait partie de la responsabilité que chacun doit porter ; nous sommes responsables de garantir la dignité de toutes et tous et la parfaite égalité des chances. La solidarité tire la communauté vers le haut ;

  • Égalité des droits et des devoirs

Garantir à toutes et tous les mêmes opportunités. Tous les êtres humains sont égaux en droit, mais l’égalité, ce n’est pas l’égalitarisme : elle permet au contraire de laisser s’exprimer les différences, qui font la force d’une société. Les devoirs sont la seconde face d’une même pièce : il ne saurait y avoir de privilèges, et exercer des droits suppose nécessairement d’accomplir certains devoirs ;

Enfin, le PLR se bat pour un État fort, c’est-à-dire un État qui garantisse un cadre et des lois qui permettent à chacun de s’épanouir en sécurité – mais un État qui reste svelte, et qui ne déresponsabilise pas les individus mais valorise l’engagement et le travail.

Actions et engagement


Face aux défis contemporains, le PLR Genève a constamment innové et évolué pour répondre aux attentes des citoyens et renforcer l’attractivité de notre canton. En particulier, l’action du PLR vise à garantir la protection des droits individuels et à encourager l’initiative privée dans le cadre d’une économie de marché respectueuse de la paix sociale et de l’intérêt des générations futures.

Actions majeures du PLR Genève

  • Réformes fiscales attractives favorisant l’implantation d’entreprises et la création d’emplois, soutien à la classe moyenne via une baisse de la fiscalité des personnes physiques
  • Modernisation des infrastructures de transport pour améliorer la mobilité urbaine.
  • Urbanisme et logement : engagement fort pour un urbanisme équilibré, garantissant un accès au logement tout en préservant le cadre de vie et l’environnement.
  • Innovation et éducation : soutien constant à l’innovation, à la recherche et à l’éducation, moteurs de la prospérité genevoise.

À travers ses actions et son engagement, le PLR Genève façonne l’avenir du canton. Avec une vision claire et ambitieuse, il continue de défendre une Genève dynamique, innovante et compétitive, où chaque individu peut s’épanouir librement dans une société juste et ouverte.

 

Rejoignez-nous pour construire ensemble l’avenir de Genève !