Un projet de loi sur l’accès aux rives du lac, la gauche qui s’attaque aux traditions … mais aussi un Grand Conseil mobilisé en vue de la votation fiscale du 12 mars

Pour un accès aux rives du lac, mais sans expropriations

Lors de cette session, le Parlement a été saisi d’une proposition de la gauche visant à mettre en place un cheminement continu et aménagé en dur sur l’ensemble des rives genevoises, refusée à une large majorité.

Le groupe PLR s’est opposé à une attaque en règle envers les propriétaires, la Genève internationale et l’environnement. Le cheminement imaginé par la gauche aurait eu pour conséquence une expropriation massive des propriétaires disposant de terrains et de résidences aux abords des rives du lac, ainsi que pour la Genève internationale dont plusieurs missions diplomatiques se trouvent également proches des rives. Il en aurait résulté un coût économique exorbitant pour les finances publiques. Par ailleurs, un tel cheminement aménagé en dur aurait eu un impact non négligeable sur la biodiversité et la faune, avec des risques de destruction de nombreux biotopes. C’est piquant de constater que la gauche, qui réclame des efforts en faveur de la nature et de l’environnement, en est aussi, avec ses propositions, la fossoyeuse. Le groupe PLR est conscient que l’accès à l’eau est essentiel, mais il convient de rappeler que Genève compte près de 29 plages, sur un territoire pourtant exigu, dont la nouvelle plage des Eaux-Vives longue de 400 mètres, mais aussi bientôt la nouvelle plage du Vengeron. En comptant également les abords du Rhône et de l’Arve, Genève ne manque pas de points d’accès à l’eau et de cheminements agréables aux abords des rives. Il faut donc avant tout se concentrer sur le développement des espaces déjà accessibles. A ce propos, le groupe PLR avait fait accepter par le Grand Conseil une résolution visant à améliorer l’accès à la baignade aux abords des rives de la Jonction.

La gauche s’attaque aux fêtes populaires et aux traditions

Lors de cette session, le Grand Conseil a été saisi d’une pétition qui souhaitait interdire la course de côte de Verbois. Une partie de la gauche s’est notamment battue pour faire accepter cette pétition, au motif que cette course de motos causait trop de nuisances.

Le groupe PLR s’est opposé à cette proposition. La course de Verbois est un événement populaire apprécié par la population. Les associations qui organisent par ailleurs la course veillent à ce qu’elle se fasse en bonne collaboration avec les autorités russinoises et cantonales, les SIG, les agriculteurs et vignerons locaux. Par ailleurs, les organisateurs apportent un soin particulier à limiter les atteintes à l’environnement. Le groupe PLR n’a notamment pas apprécié l’amalgame fait par une partie de la gauche entre les chauffards causant des nuisances et les participants à un événement populaire ponctuel. Il se réjouit que le Grand Conseil ait refusé la prise en considération de la pétition, sauvegardant ainsi un événement populaire apprécié.

Dans le même état d’esprit, un député de gauche s’est attaqué aux traditions en fustigeant le « Cé qu'è lainô », souhaitant qu’il soit modifié, car le trouvant trop belliqueux. Le groupe PLR s’oppose à une telle attaque de nos traditions qui célèbrent le souvenir de la résistante de Genève face aux Savoyards, et qui font partie entière de notre patrimoine culturel local.

En ordre de marche pour la prochaine votation fiscale

Le Grand Conseil a pu également traiter lors de cette session plusieurs objets qui avaient trait, de près ou de loin, à la fiscalité. Chaque parti n’a pas manqué de faire passer des messages en vue de la votation populaire du 12 mars prochain, sur l’initiative portée par la gauche visant à taxer à 100% les dividendes.

Le groupe PLR rappelle que c’est une votation cruciale, sur laquelle il est nécessaire de se mobiliser, avant les élections. Il convient notamment de faire barrage à la gauche qui veut sans cesse privilégier la voie du matraquage fiscal, comme si c’était le seul remède pour notre Canton. L’initiative soumise en votation est largement nuisible à l’économie genevoise, à la prospérité du Canton et à la sauvegarde de l’emploi. Si elle devait être acceptée, elle conduirait à une perte d'attractivité fiscale pour Genève. Notre Canton est déjà celui qui exploite le plus son potentiel fiscal et où la progressivité de l’impôt est la plus importante. Notre pyramide fiscale est fragile :  4.2% des contribuables paient 50.6% de l’impôt sur le revenu, 36.3% n’en paient pas, 1.3% paient 69.8% de l’impôt sur la fortune et 1% des entreprises paient 78.2% de l’impôt sur le bénéfice. S’y attaquer ne pourra que mener à la baisse des recettes et donc à la baisse des prestations, essentielles pour une partie de la population.

De plus, l'initiative rate complètement sa cible, en faisant croire qu’elle s’attaque à de grands actionnaires de groupes multinationaux, alors qu’en réalité elle touchera de plein fouet les patrons de nos PME genevoises, les entrepreneurs et les entreprises familiales. En cas d’acceptation, cela conduira à une situation de double-imposition et donc à une double-peine, pour ceux qui font la réussite de notre République. Mobilisons-nous donc pour sauvegarder notre dynamisme économique et des conditions-cadres acceptables pour les entreprises de notre Canton !