Le groupe PLR au Grand Conseil soutient les mesures d'aides à la population et aux entreprises qui affrontent la crise du COVID-19

Lors de la session du mois de mai, la députation PLR s'est prononcée en faveur de plusieurs projets de lois et motions déposées par d'autres partis et par le Conseil d'Etat. Il soutient unanimement les mesures de soutiens pour les loyers, le soutien aux start-up, celui aux cadres dirigeants des PME, ainsi que des textes demandant un maintien de l'accueil durant l'été pour les enfants en âge préscolaire et scolaire et l'évaluation du dispositif d'enseignement à distance. Il soutient en outre un projet amendé par le PDC qui ouvre une ligne de crédit pour aider les nécessiteux et garantir un droit à l'alimentation. La députation PLR est d'avis qu'à circonstances exceptionnelles, il faut des mesures exceptionnelles ! Il se félicite en outre que les dernières années de vaches grasses permettent une certaine souplesse budgétaire dans les crédits et aides accordées à la population et aux entreprises !  Le groupe PLR a par ailleurs déposé une motion qui s'interroge sur les difficultés vécues par les élèves pendant la période de confinement et qui demande au Conseil d'Etat d'évaluer les mesures nécessaires pour minimiser l'impact de la crise sur la qualité de l'enseignement dispensé aux élèves du canton. Le groupe PLR s'est toutefois interrogé sur l'efficacité en terme de gouvernance du département de l'instruction publique et s'est dit déçu de l'annulation des examens qui prétérite la qualité de l'enseignement dispensé à Genève. C'est pourquoi il soutient les mesures d'évaluations sur le déroulement de l'enseignement à distance pour clarifier ce qui a bien fonctionné et prévenir à l'avenir les moins bons fonctionnements.


Pour un soutien à l'apprentissage et aux entreprises formatrices
Le groupe PLR a déposé un texte en amont de cette session demandant que le Conseil d'Etat prenne les mesures nécessaires pour garantir le maintien des places d'apprentissage dual lors de la rentrée 2020 et de concéder à un soutien financier aux entreprises formatrices. L'apprentissage dual est une des forces du système de formation helvétique. Lors d'un point presse du 27 mars, le département de l'instruction publique a annoncé qu'environ 1000 places d'apprentissage pouvaient être en danger. Le groupe PLR s'inquiète donc que la crise ne mette à mal des places essentielles qui assurent une pérennité aux entreprises. En effet, même s'il est certain que les entreprises traversent une crise économique majeure et qu'elles font logiquement en sorte, avant toute autre chose, d'assurer leur survie et de préparer leur avenir, souvent très incertain, et que l'engagement ou le maintien d'apprentis n'est peut-être, pour l'heure, pas une de leurs priorités, le groupe PLR veut faire en sorte de ne pas mettre à bas le système de formation professionnelle en dual.  La valeur des apprentis n'est plus à démontrer et beaucoup sont d'ailleurs encore en poste pendant la pandémie, tout particulièrement dans le domaine de la santé et de l'alimentaire.
Malgré la crise que nous traversons, le groupe PLR souhaite tout mettre en œuvre pour ne pas réduire à néant les progrès de ces dernières années à Genève en matière d'apprentissage dual et ne pas mettre en danger les places d'apprentissage.  Cela passe par un soutien financier mais aussi logistique de la part de l'Etat et un allégement des procédures administratives !


Un crédit d'impôt pour les entreprises en situation difficile
La députation PLR est consciente de la situation difficile que vivent les entreprises du canton et, en particulier, les PME parfois durement touchées. Elle souligne l'importance des crédits consentis par le Conseil Fédéral et le bon fonctionnement du dispositif du chômage partiel. Elle approuve également les mesures d'aides consenties par le Conseil d'Etat. Cependant, le groupe PLR a présenté un outil fiscal supplémentaire, en l'espèce un report de déficit sur les exercices précédents déjà taxés lorsqu'ils ont été bénéficiaires, ceci sous forme d'un crédit d'impôt.
La Suisse connait déjà la possibilité de reporter un exercice déficitaire sur les sept exercices suivants s'ils sont bénéficiaires. Avec ce projet de loi, il s'agit de reporter cette fois la perte de l'exercice écoulé sur le bénéfice des trois années précédentes. Le montant de la perte correspond ainsi à un crédit d'impôt qui est utilisable pendant les cinq exercices fiscaux subséquents à celui écoulé. Cet outil permet à des entreprises de ne pas devoir décaisser d'importants montants pour payer leurs impôts de l'année précédente, alors que l'année en cours est difficile et que ces liquidités seraient plutôt utiles à leur survie financière. Enfin, en période économique particulièrement difficile, il est même prévu que les entreprises puissent demander, sous certaines conditions, à l'Etat de leur verser ledit crédit dans un délai de 30 jours, afin de dégager de la trésorerie. Les entreprises retrouvent ainsi des liquidités rapidement sans passer par un organisme d'aide étatique, ce qui leur permet de conserver emploi et pérennité économique.


Le PLR vous soutient !
Le groupe PLR est conscient de la difficulté qu'éprouve la population genevoise et les entreprises du canton suite à la crise du coronavirus. Il félicite cependant la résilience de ces entreprises et de cette population qui ont su d'adapter à la situation exceptionnelle. Le groupe PLR mettra en œuvre tout son possible pour aider la population et les entreprises, via des mesures concrètes, ciblées et cohérentes, pour les aider à traverser le plus sereinement possible la crise qui marque l'année 2020.
La Suisse a eu l'intelligence de profiter des années de vaches grasses qu'a connu notre pays pour ne pas dépenser à tort et à travers et mettre des moyens de côté qui nous permettent aujourd'hui de faire face à cette crise et de déployer les mesures et fonds indispensables pour soutenir l'économie, les entreprises et la population. La Suisse est, à cet égard, un exemple en la matière en comparaison internationale. Fort de ce constat, le groupe PLR s'attachera donc, une fois la crise actuelle passée, à retrouver cette politique libérale qui est la condition essentielle qui permettra à Genève et à la Suisse de pouvoir affronter les crises futures avec le minimum de dommages possibles !