Quelle est la spécificité de votre association communale ?
Notre association se distingue par sa solidarité, son écoute qui tient compte des sensibilités de chacun ceci afin de toujours avancer en bonne intelligence dans les nouveaux défis de notre commune qui connaît une explosion démographique. Nous avons ainsi une conseillère administrative élue, Fabienne Monbaron, qui est maire actuellement et qui en est à sa troisième législature. Nous avons également six conseillers municipaux, un comité très dynamique, et des membres qui participent aux caucus, ce qui est important pour ne pas rester en vase clos. Et enfin une présidente et un vice-président très motivés ayant la volonté d’aller toujours de l’avant et qui s’étaient donc présentés aux Grand Conseil aux côtés de notre députée déjà élue, Fabienne Monbaron.
Au fond, pourquoi appartenir à un parti politique, au PLR, dans une commune en plein essor ?
Tout d’abord, mon adhésion au sein du PLR-PLO était motivée par une envie de participer de manière active à l’avenir de ma commune qui connaît et connaîtra, comme je l’indiquais précédemment, de grandes modifications ces prochaines années. J’ai la conviction que promouvoir l’individualisme intelligent, donc de pousser au développement individuel, permettra à chacun de s’épanouir mais toujours en tenant compte de la cohésion que doivent avoir les acteurs de notre commune. Je souhaite que chacun des habitants s’impliquent dans les changements, de manière active ou par leurs votes. En effet, je suis convaincue que le pragmatisme et les valeurs sont importantes. Le PLR-PLO doit défendre ses idées et faire connaître ses actions.
Notre association se distingue par sa solidarité, son écoute qui tient compte des sensibilités de chacun ceci afin de toujours avancer en bonne intelligence dans les nouveaux défis de notre commune qui connaît une explosion démographique.
Quels sont les changements auxquels votre commune doit faire face ?
Les changements auxquels nous devons faire face sont nombreux, la démographie, le trafic et la sécurité. En effet, nous souhaitons garder l’esprit villageois qui fait la force de notre commune. Les enjeux sont importants, garder de la convivialité, le partage, tout en intégrant les nouveaux arrivants, comme les quartiers des Sciers et celui des Cherpines. Rendre les transports efficients sans dénaturer et étouffer notre commune. Démontrer que la sécurité prospère grâce à une anticipation des risques. Au niveau politique, nous anticipons de nouveaux groupes candidats aux élections 2025, comme probablement l’UDC et LJS. Tout cela demande de la réflexion en amont afin de prendre les bonnes décisions.
Votre maire est aujourd’hui PLR, quelles sont les différentes initiatives qu’elle a mises en place ou proposées ?
Elle en a proposé de nombreuses, mais l’une des plus récentes fut justement pour le nouveau quartier des Cherpines, la création d’une pépinière afin que les nouveaux arrivants puissent avoir des arbres réellement développés lors de leur arrivée. Cette motion est un parfait exemple d’une écologie pragmatique ; les arbres seront plus développés à l’entrée des habitants dans le quartier réduisant les effets de la pollution et des îlots de chaleur, ils seront également moins soumis au stress de la transplantation étant déjà habitués au sol de la commune. La gestion de cette pépinière conséquente (env. 800 arbres) est confiée à des entreprises genevoises et finalement des économies pourront être réalisées en comparaison à l’implémentation d’arbres importés aussi âgés.
Les changements auxquels nous devons faire face sont nombreux, la démographie, le trafic et la sécurité.
Vous avez décidé de suivre l’État de Genève et de proposer la gratuité des funérailles des habitants de la commune, quelle est la raison de cette décision ?
En effet, à la suite de la proposition de l’un de nos conseillers municipaux et après mûres réflexions et de nombreux débats internes, nous avons décidé de proposer la prise en charge des frais d’enterrement avec une motion adoptée par tous les partis. Ainsi, si cette décision peut sembler contraire à nos croyances politiques car nous avons une forte volonté d’encourager l’autonomie, elle a été décidée car nous croyons que lorsque nos concitoyens vivent des moments si difficiles, il est important de leur offrir une aide bienvenue qui aura un impact très positif sur la vie des habitants. Ceci complète ainsi l'offre communale qui accompagne toutes les classes d'âges de la population depuis la naissance.
Quel aspect vous plaît le plus en tant que présidente de l’association communale de Plan-les-Ouates ?
Les aspects sont très nombreux puisque cette fonction est, elle-même, très vaste et honnêtement plus que je ne l'imaginais. Être au centre de la vie politique des concitoyens de Plan-les-Ouates, représenter notre commune au niveau cantonal dans notre parti et avoir une possibilité réelle d’influer sur l’avenir de celle-ci est vraiment très gratifiant. Cela me donne réellement la possibilité d’être utile et de pouvoir influer sur les décisions. De plus, faire partie du PLR et du PLR-PLO me donne le sentiment fort d’appartenir à une communauté dynamique et agréable, ce qui m’a beaucoup apporté et a changé certaines de mes opinions. Enfin, cela m’a permis de connaître d'autres associations de notre belle commune à laquelle j’ai décidé de consacrer une partie de mon temps. Elles m’ont permis de rencontrer et d’échanger avec les habitants, d’organiser ou de vivre différents événements et expériences très intéressants.
Quel est l’aspect un peu moins facile de cette fonction ?
Je ne vais pas le cacher, il y a parfois des déceptions, certaines découlent de l'impossibilité d’influer sur certaines situations malgré nos leviers démocratiques, de la difficulté à élargir notre cercle de membres, surtout auprès des jeunes dont le point de vue est pourtant si important. Notre manque de communication a aussi ses conséquences. En effet, chaque membre a déjà de nombreuses occupations ce qui fait que nous manquons de bras pour faire mieux connaître nos actions et par-là, démontrer nos idées et donner envie de nous rejoindre. J'aurais l'envie de faire plus, mais je sais que je ne peux pas demander à ceux qui m'entourent d'en faire plus encore, au risque de les perdre totalement. C'est parfois frustrant, surtout lorsque l'on sait que plus on est, plus il est possible de repartir et de diminuer la charge de chacun.