Cyril Aellen, candidat au Conseil national

Interview

RACONTEZ-NOUS VOTRE PARCOURS POLITIQUE !

C'est au début de mes études universitaires que mon intérêt pour la politique m'a conduit à adhérer au Parti libéral. Mon engagement a rapidement été double : au sein du parti, d'une part, et comme élu, d'autre part.

Après avoir été l'un des représentants des Jeunes libéraux au Comité directeur, j'ai été l'un des vice-présidents d'Olivier Jornot et, ensuite, membre de la présidence assurée par Michel Halpérin. En 2010, j'ai ensuite succédé à ce dernier comme Président du Parti libéral avec pour mission de concrétiser, en collaboration avec le Président du Parti radical, Patrick Malek-Ashgar, l'union de nos deux partis. Ce fut une tâche difficile mais passionnante.

En parallèle de mon engagement pour le parti, j'ai également eu le plaisir d'assumer différents mandats électifs, tout d'abord, dès 2001, comme Conseiller municipal dans la commune de Bernex. Ayant dû renoncer à ce mandat en raison d'un déménagement hors de la commune, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé la fonction d'élu, cette fois-ci comme député au Grand Conseil, en 2013.

Après 10 ans d'un engagement important, dont deux comme Chef de Groupe, j'aspire aujourd'hui à relever un nouveau défi comme élu au Conseil national.

POURQUOI AVOIR CHOISI LE PLR ?

Comme le rappelait récemment Michel Balestra, c'est le slogan « Libre, liberté, libéral » porté par notre ancien collègue et très regretté Jean-Michel Gros, qui m'a notamment amené à adhérer au Parti libéral. Cette formule n'a toutefois pour moi un sens que parce que la liberté, valeur politique fondamentale, est complémentaire à celles de la responsabilité et de la solidarité. Plus généralement, je suis fier d'appartenir à un parti qui se bat pour un développement durable à la fois sur un plan économique, social et environnemental. Le PLR est également le parti qui a la chance d'être incarné par des femmes et des hommes politiques de qualité, qui s'attache à porter des projets politiques, même complexes, nuancés et équilibrés et qui ne se laisse pas tenter par des projets volontairement simplistes exclusivement dictés par des raisons électorales.

DÉPUTÉ AU GRAND CONSEIL DEPUIS 2013, QUELLE EST VOTRE MOTIVATION POUR VOUS PRÉSENTER AU CONSEIL NATIONAL ?

J'ai la chance de pouvoir exercer ma fonction de député au Grand Conseil avec énergie et passion depuis plus de 10 ans. J'ai pu mener à bien différents projets qui m'apparaissaient importants pour notre canton. Le Groupe PLR du Grand Conseil a été renouvelé à l'occasion des dernières élections qui se sont déroulées ce printemps. Il est temps pour moi de laisser la place à d'autres, qui reprendront les dossiers en cours mais qui sauront également contribuer à la bonne marche du canton avec des idées nouvelles.

Pour ma part, fort de mon expérience cantonale, je souhaite relever de nouveaux défis sous la Coupole fédérale et je me sens désormais bien armé pour représenter les Genevoises et les Genevois à Berne.

Je me réjouis de pouvoir porter, avec une sensibilité genevoise, les valeurs libérales radicales au parlement fédéral. J'aimerais être un Conseiller national loyal aux valeurs de notre parti, travailleur et ouvert d'esprit, afin d'apporter des solutions concrètes aux difficultés que devra inévitablement affronter notre beau pays.

QUEL EST VOTRE PRINCIPAL SUCCÈS AU PARLEMENT CANTONAL ?

Au Grand Conseil, les succès sont toujours collectifs. C'est donc le rôle de Chef de Groupe qui m'a le plus apporté, car cette fonction implique de savoir porter non seulement ses propres projets mais aussi ceux de ses collègues.

Sur un plan plus personnel, la récente votation sur la loi sur les estimations fiscales de certains immeubles (LEFI), le 18 juin dernier, fut évidemment un évènement marquant de mon parcours politique. Au printemps 2021 lorsque j'ai fini de rédiger ce projet de loi, personne, ou presque, ne croyait possible de faire adopter une loi cadre sur la valeur fiscale des biens immobiliers occupés par leurs propriétaires qui prévoyait simultanément une baisse globale de l'impôt sur la fortune de 15 %. J'étais pourtant pour ma part convaincu qu'il s'agissait d'un projet essentiel pour le tissu économique et social de notre canton.

Je suis donc allé à la rencontre des gens pour les convaincre du bienfondé de ma démarche. D'abord au sein de mon parti, puis au sein des milieux intéressés et, ensuite, au sein du Grand Conseil Aussi, après avoir déposé, en automne 2021, le projet de loi auquel je croyais avec l'appui d'une grande partie des partis de droite, j'ai obtenu un vote favorable du Grand Conseil.

À la suite d'un référendum déposé par la gauche, j'ai repris mon bâton de pèlerin et suis retourné au contact de la population pour la convaincre de l'importance de voter cette loi. J'ai multiplié les rencontres, les débats et les présentations publiques.

Défiant tous les pronostics, cette loi a finalement été votée par une majorité des Genevoises et des Genevois. Cette victoire fut une telle surprise que, durant la seconde quinzaine du mois de juin, plusieurs personnes m'ont appelé pour me demander s'il était bien vrai que l'impôt sur la fortune, que l'on disait intouchable, avait bien été réduit de 15 % !

QUELS SONT LES TROIS PROJETS PRIORITAIRES QUE VOUS SOUHAITEZ DÉFENDRE À BERNE ?

J'envisage mon élection à Berne avec beaucoup de modestie. J'ai bien conscience que les derniers élus doivent progressivement faire leur place et ne choisissent pas nécessairement la Commission dans laquelle ils souhaitent siéger.

J'aimerais néanmoins porter la voix de la population genevoise qui se préoccupe de l'augmentation régulière du coût de la vie et de la baisse de son pouvoir d'achat. Les impôts doivent baisser.

Je suis également sensible aux nouveaux enjeux environnementaux qui sont bien trop souvent appréhendés de façon négative. La décroissance n'est pas la solution à suivre. Je crois à l'innovation comme moteur principal du développement durable et de la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, avec l'allongement de l'espérance de vie, le maintien d'une prévoyance professionnelle solide et la maîtrise des coûts de la santé feront assurément partie des questions cruciales de ces prochaines années.

LE MOT DE LA FIN : POURQUOI VOTER PLR LE 22 OCTOBRE ?

Parce que le PLR est le parti de ceux qui croient en la capacité des Suisses, de ceux qui aiment leur pays et de ceux dont les difficultés à venir ne font pas peur. Le PLR est le parti d'une Suisse forte.