Le nombre d'infractions au code pénal a baissé de 9% dans le canton en 2012, alors que dans le même temps, en Suisse, il progressait de 9%. La Ville de Genève quitte, elle, la première place nationale en terme de fréquence d'infractions. Ces nouvelles, réjouissantes, démontrent que la politique de lutte contre la criminalité, ferme et volontariste, menée par le conseiller d'Etat Pierre Maudet et le procureur général Olivier Jornot, commence ainsi à porter ses fruits. Dans le détail, on observe que, si les atteintes à l'intégrité sexuelle augmentent de 7%, la plupart des autres paramètres sont à la baisse : infractions contre le patrimoine (-9%), violences domestiques (-8%), atteintes à la vie et à l'intégrité corporelle (-7%), délinquance juvénile (-5%). Rappelons que le 29 août dernier, Pierre Maudet et Olivier Jornot signaient une convention de lutte contre la criminalité, définissant huit grands axes et deux priorités immédiates, à savoir la lutte contre les violences, de tout type, et la lutte contre les cambriolages. Les résultats, dans ces deux domaines, sont encourageants : - 7% de cas d'atteinte à la vie et à l'intégrité corporelle et - 9% d'infractions contre le patrimoine. Le changement d'approche de la part du Ministère public à l'égard des multirécidivistes, tout comme une couverture du terrain plus dense de la part de la police ou la création, par Isabel Rochat en avril 2012, de la brigade anticriminalité (BAC), ont permis de déployer des effets tangibles au cours du deuxième semestre 2012. Les autorités émettent ainsi un signal fort : Genève n'est plus le lieu où crimes et délits peuvent être commis dans une relative impunité. Mais Pierre Maudet l'a rappelé : le travail ne fait que commencer et rien n'est acquis. La mise à jour, durable, du dispositif cantonal en matière de sécurité, prendra en effet du temps et demandera encore un travail soutenu et, surtout, des moyens financiers. Autant d'efforts auxquels le PLR entend apporter son plein soutien.