Le PLR se réjouit de l'annonce du Département de la sécurité. Il le demandait depuis plusieurs années : recourir à la vidéoprotection, lorsque nécessaire, et surtout, dans la mesure où le dispositif peut prouver efficacité et efficience. Cette mesure se retrouve notamment dans le "Projet pour Genève" adopté le 7 mars.
C'est dans cette optique que Pierre Maudet vient de lancer un projet pilote destiné aux Pâquis. Comme chacun le sait, les besoins de ce quartier et de ses habitants en termes de sécurité de proximité sont évidents. Toutefois, pour être efficace, la vidéoprotection nécessite un équipement de qualité et un traitement des images par des professionnels spécialement formés et capables de réagir en conséquence des infractions constatées à l'écran, comme l'a souligné le magistrat PLR aujourd'hui.
Les priorités ? Celles annoncées par Pierre Maudet et Olivier Jornot l'été dernier déjà : cibler les atteintes aux personnes et aux biens, ainsi que le trafic de stupéfiants. En bref, faire diminuer les violences et le vandalisme.
Les coûts ? Selon le Département, 1.9 millions de francs pour l'investissement, puis 1 million par an pour le fonctionnement du système. Le Grand Conseil est donc saisi d'un projet de loi. A terme, l'objectif sera d'élargir le dispositif aux communes qui le souhaiteraient et de pouvoir utiliser pour sa gestion la centrale cantonale. Un bilan préalable sera toutefois dressé dans deux ans environ, afin de mesurer concrètement l'efficacité d'un tel dispositif et le potentiel qu'il présente pour notre canton.
Une démarche intelligente, de proximité, en pleine cohérence avec les priorités définies et les besoins de la population.