Des comptes 2022 excédentaires : Merci à l’économie privée et à la Conseillère d’Etat en charge des finances

En avant pour une réduction salutaire des impôts ! 

Les comptes 2022 ont bouclé sur un excédent de recettes de 727 millions, à l’opposé du déficit préalablement prévu de 92 millions. Ce résultat est avant tout dû à des recettes fiscales extraordinaires, tant pour les personnes morales que physiques, dépassant de 1'761 millions les montants budgétés. Ce sont en particulier les secteurs phares de l'économie genevoise que sont le commerce international, la finance et l'horlogerie qui ont généré ces recettes extraordinaires. 

Ce résultat confirme en outre les effets positifs de la RFFA, voulue par le PLR, et déjà observés en 2021. L’effet dynamique de cette baisse des impôts, en particulier pour nos PME, s’observe très clairement aujourd’hui avec une hausse des recettes fiscales des personnes morales grâce à cette baisse d’impôt sur le bénéfice et au succès des entreprises présentes sur le territoire genevois ; on se rappellera que cette réforme indispensable avait été portée par la Conseillère d’Etat Nathalie Fontanet et la droite parlementaire.

Le PLR salue l’excellente gestion financière de la ministre des finances, Nathalie Fontanet, qui a redoublé d’efforts pour maîtriser autant que possible la dépense et le train de vie dispendieux de l’Etat. La dette financière de l'Etat a été réduite de 900 millions et s'établit à 11.5 milliards à la fin de l'année 2022, soit un niveau équivalent à celui de 2003, malgré le versement de 1.5 milliard à la CPEG depuis sa recapitalisation votée par le peuple en 2019 et un niveau soutenu d’investissements. En 2021 déjà, la dette financière de l'Etat avait été réduite, alors de 427 millions.  

Si l’on compare la situation financière du canton lors de l’entrée en fonction de la Conseillère d’Etat Nathalie Fontanet, en 2018, à celle qu’elle laisse à la fin de sa première législature, on ne peut qu’être frappé par l’évolution positive : malgré les dépenses extraordinaires massives due à la crise Covid, nonobstant des versements à la CPEG s’élevant à 1,5 milliard depuis 2019, la dette a été réduite, alors que les investissements importants et nécessaires de l’Etat ont été maintenus, d’une part, et que la fiscalité sur les entreprises locales été réduite, grâce à la RFFA, d’autre part. 

En 5 ans, la dette par habitant est passée de 25'000 fr. (fin 2017) à 22'500 fr. (fin 2022) en chiffres ronds, soit une réduction de l’ordre de 10%. C’est un pas appréciable dans la bonne direction, à maintenir. 

Le PLRG souhaite en outre que les contribuables actuels puissent également bénéficier de la situation florissante des rentrées fiscales. A cet égard, il rappelle son projet de loi du 4 janvier 2018 (PL 12247) prévoyant une réduction linéaire de 5% de l’impôt direct sur le revenu des personnes physiques, projet qui a été approuvé en commission. Le PLRG souhaite qu’il soit promptement adopté par le Grand Conseil, pour permettre une réduction des impôts cantonaux sur le revenu et une augmentation correspondante du pouvoir d’achat de tous les contribuables. 

Le PLRG se battra en outre de toutes ses forces contre les différentes initiatives issues de la gauche qui visent à alourdir la fiscalité, d’une part, et augmenter les charges de l’Etat et des collectivités publiques, d’autre part, notamment par l’engagement de 1'000 fonctionnaires supplémentaires chaque année, indépendamment de toute analyse des besoins. Genève n’a pas un problème de moyens, mais de gestion des moyens.

Dans ces conditions, toute hausse de la fiscalité serait parfaitement inadmissible et c’est pourquoi l’IN 185 devra être rejetée non seulement parce qu’elle est inutile, mais aussi dangereuse pour cette prospérité aujourd’hui observée !