Ce jeudi matin, le directeur des SIG a présenté sa démission. En cause, des investissements inquiétants dans l'énergie éolienne, pour plusieurs dizaines de millions de francs, et des mandats octroyé à une élue vaudoise.
Or, au début de l'été, le député Pierre Weiss avait tiré la sonnette d'alarme, par une question déposée devant le Grand Conseil. En janvier déjà, le président des SIG, Alain Peyrot, déclenchait les premières mesures de contrôle.
Les audits mettent en lumière d'importants dysfonctionnements. En démissionnant, la direction en a donc tiré, sans attendre, les conséquences qui s'imposent, démontrant par là un sens des responsabilités.
Cet épisode prouve avant tout qu'on ne peut faire l'économie d'une solide stratégie énergétique en matière d'énergie éolienne, laquelle est à développer.
