Les mesures sanitaires prises par les autorités fédérale et cantonale ont drastiquement réduit dès décembre 2021 la possibilité de contact aussi bien dans les rues, qu’au travail ou encore dans les cafés, alors que nombre de réunions conviviales, privées ou publiques, étaient par ailleurs supprimées. Le nombre de signatures récoltées dans des lieux régulièrement fréquentés (rues, établissements publics, marchés) était ainsi divisé par deux, par rapport à une période hors pandémie, à raison de la baisse de fréquentation de ces lieux.
En revanche, lorsqu’il était possible d’obtenir l’attention d’un contact, l’obtention de signatures était aisée, soit en raison de l’adhésion totale au référendum, soit en raison d’une volonté de pouvoir disposer d’un vrai débat démocratique sur ce sujet d’importance.
Il a fallu mobiliser au-delà du raisonnable de très nombreuses personnes, multipliant en outre les appels téléphoniques, les messages écrits par tous moyens et les médias électroniques. L’énergie déployée par trois partis politiques pour atteindre ce résultat dit quelque chose du caractère extraordinairement difficile de la récolte des signatures en période de pandémie et sous le régime de mesures extraordinaires visant à réduire les contacts.
Réforme CO22 - référendum
