Défense et promotion de la Genève internationale
Depuis quelques semaines, la Genève internationale est confrontée à des difficultés sans précédent. Plusieurs organisations internationales doivent subitement faire face à des départs d’importants pays donateurs, ce qui menace aussi l’emploi de nombreux résidents genevois qui payent leurs impôts et leurs assurances sociales dans notre canton. Le Conseil d’Etat a donc déposé un projet de loi pour une aide financière exceptionnelle et temporaire en faveur de certaines ONG afin qu’elles puissent se réorganiser et rechercher de nouvelles sources de financement.
Il ne s’agit ni de demander aux contribuables genevois de compenser le départ de ces pays donateurs, ni de subventionner le salaire de fonctionnaires internationaux, mais bien de sauver des emplois dans le canton qui connaît le plus haut taux de chômage de Suisse.
Convaincu de l’importance capitale de la Genève internationale pour la politique extérieure et de sécurité de la Suisse, le groupe PLR, par la voix de notre député Jacques Béné, a soutenu avec détermination ce projet de loi, qui a été accepté à une large majorité (PLR, LC, S, Ve). Malheureusement, la clause d’urgence, qui nécessitait un vote favorable aux deux tiers des voix, n’a toutefois pas été adoptée.
Par ailleurs, le Grand Conseil a renvoyé à sa commission des affaires communales, régionales et internationales (CACRI) une proposition de résolution interpartis déposée par notre député Alexandre de Senarclens pour la défense et la promotion de la Genève internationale.
- lire le projet de loi déposé par le Conseil d’Etat
- lire la proposition de résolution du député Alexandre de Senarclens
Contreprojet PLR à l’« Initiative piétonne : pour un canton qui marche »
Le Grand Conseil a adopté le contre-projet libéral-radical à l’IN 192 « Initiative piétonne : pour un canton qui marche ».
Contrairement à cette dernière, ce contre-projet défendu par nos députés Murat Julian Alder et Céline Zuber-Roy :
- inscrit dans la législation le principe selon lequel l’Etat favorise la mobilité des personnes handicapées sur le domaine public, en veillant à ce que l’aménagement des cheminements piétonniers tienne compte des besoins particuliers des personnes à mobilité réduite ;
- consacre une signalétique piétonne claire dans l'ensemble des communes, en s'inspirant du modèle en la matière qui existe depuis plusieurs années à Thônex ;
- n'engendrera qu'un investissement de quelques centaines de milliers de francs pour la création et l'installation de panneaux originaux dévolus à la mobilité douce (alors que l’initiative prévoit une irresponsable dépense dans le vide de 40 millions de francs par année) ;
- promeut effectivement la pratique de la marche, en tant que moyen de transport à part entière, sans affecter, d’une quelconque manière, les transports individuels motorisés.
Ce contre-projet a été accepté par la droite et le centre (PLR, LC, LJS, MCG, UDC) contre la gauche.
Améliorer les prestations liées à la gestion des ports genevois
Le Grand Conseil a adopté une révision totale de la loi sur la navigation dans les eaux genevoises (LNav) sous l’impulsion d’un projet de loi de notre députée Francine de Planta. Grâce à cette nouvelle législation, afin de permettre aux communes ou groupements intercommunaux d’assurer une gestion de proximité des ports, le canton pourra leur déléguer, par convention, des compétences dans le domaine de l’entretien courant des ports. De plus, les autorisations seront en priorité délivrées aux détenteurs de bateaux domiciliés dans le canton. Pour les plaisanciers, une liste d’attente cantonale des places d’amarrage sera administrée de manière centralisée pour l’ensemble du canton.
Ainsi, la gestion des ports sera plus efficace et davantage de nature à répondre aux besoins des usagers. Ce projet, défendu par nos députés Francine de Planta et Pascal Uehlinger, a été adopté à l’unanimité.
Pas d’internalisation des tâches de sûreté de l’Aéroport international de Genève
Le Grand Conseil a refusé l’internalisation des tâches de sûreté de l’aéroport. Par une majorité constituée des groupes PLR, LC, LJS et UDC, le parlement a rejeté un projet de loi soutenu par la gauche et le MCG qui aurait engendré des coûts supplémentaires de 92 millions de francs, auxquels se seraient ajoutés 300 millions de francs pour recapitaliser la caisse de pension des fonctionnaires.
Combattu par notre député Jacques Béné, ce projet de loi aurait conduit à un sureffectif de personnel pour gérer les pics d’affluence saisonniers que connait l’Aéroport. En dehors de ces pics, en raison de sa spécificité, ce personnel n’aurait pas pu être affecté à d’autres tâches. On rappellera par ailleurs que l’internalisation du convoyage des détenus lors de la précédente législature a engendré des dépenses publiques supplémentaires de plus de 4 millions de francs sans aucune plus-value pour le peuple.