Une solution pour la Gare Routière… mais aussi un texte en faveur de la PPE, les attentes du PLR sur la culture et une meilleure transparence en matière de crédits complémentaires.

Une solution pour la Gare Routière, grâce à l’engagement de l’ensemble du parti

Lors de cette session, le Parlement a adopté deux motions, dont l’une émanait du PLR, relative à la Gare Routière.

Depuis de nombreuses années, le transport par autobus est en phase ascendante. La Gare Routière voit passer près de 80 à 100 cars quotidiennement. Il existe à la fois une forte demande internationale, régionale mais aussi touristique. La Ville de Genève avait prévu un plan de réaménagement de la place Dorcière, où se trouve actuellement la Gare Routière, visant à baisser les capacités d’accueil, mettant donc en péril un mode de transport en plein essor, et avec un fort potentiel d’avenir avec le développement de l’hydrogène. La motion du PLR telle qu’acceptée par le Parlement prévoit de maintenir les lignes touristiques à la place Dorcière et déplacer les lignes internationales sur un site proche de l’aéroport, en s’assurant que ce dernier soit desservi de façon optimale par les transports publics. Elle répond ainsi aux intérêts des passagers, des caristes, mais aussi du secteur touristique genevois.

Le groupe PLR se réjouit de l’adoption de cette motion, qui montre l’importance de l’infrastructure de la Gare Routière, dans le cadre de la stratégie cantonale en matière de transports. D’autant que cette motion est l’aboutissement de la volonté des membres du parti, suite aux travaux menés par la commission interne liée à la mobilité et lors de l’Université d’Eté en septembre 2021. Avec l’adoption de cette motion, c’est la volonté des membres du parti et leur force de proposition qui est mise clairement en œuvre.

Une clarification nécessaire sur l’accord sur le logement

Pour rappel, le Parlement avait voté en août 2020 une loi faisant suite à un accord trouvé par les différents partis sur les catégories de logement en zone de développement. Cet accord prévoyait notamment un socle minimal de PPE de 20%. Dans le cadre de l’application de cet accord par le Département du Territoire, ce dernier a proposé la construction de PPE en droit de superficie, alors que le Parlement visait la construction de PPE en pleine propriété. Le groupe PLR a donc déposé un projet de loi clarifiant la situation juridique, de sorte que le département applique la loi telle que voulue par le Grand Conseil, ceci dans l’intérêt de la population et notamment des nombreux Genevois qui souhaitent pouvoir accéder à la propriété. Le groupe PLR se réjouit de l’adoption de ce projet de loi par une majorité du Grand Conseil et continuera à se battre en faveur d’un accès facilité à la propriété, dans l’intérêt des habitants du Canton.

Des attentes sur la culture et une meilleure transparence en matière de crédits complémentaires

Le Grand Conseil a adopté lors de cette session un projet de loi déposé en urgence par Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat en charge de la cohésion sociale, visant à mettre en œuvre un soutien fédéral en faveur des acteurs culturels. Le groupe PLR a soutenu ce projet de loi, estimant qu’il était essentiel de soutenir les acteurs et entreprises œuvrant dans le domaine culturel, au moment où ils souffrent encore des conséquences du COVID, comme il avait également résolument voté l’ensemble des projets de loi visant à soutenir les entreprises touchées par cette crise sanitaire, économique et sociale. Le groupe PLR a toutefois critiqué le magistrat socialiste en charge, sur la méthode notamment : encore une fois, comme ce fut le cas pour le soutien à l’Association Genève-Plage, le magistrat a déposé un projet de loi en dernière minute, justifiant son adoption par l’urgence de la situation, sans réelle préparation et passage préalable en commission. Le groupe PLR s’étonne que le magistrat en charge dépose, une année avant les élections, une foison de textes, alors que, en 4 ans, il n’a fait que mener des consultations, des audits, des discussions, de longues réflexions, mais tout cela sans aucun acte concret.

Le Grand Conseil a aussi adopté un projet de loi du PLR visant à mettre en place une meilleure transparence en matière de crédits complémentaires demandés par le Conseil d’Etat. Il n’était en effet pas justifiable, pour le groupe PLR, que ces crédits complémentaires soient discrètement votés en commission des finances du Grand Conseil sans information claire à la population.