Chers membres, chères sympathisantes, chers sympathisants,
Le 28 septembre prochain, le peuple genevois sera appelé à se prononcer sur deux objets fédéraux et cinq objets cantonaux. Parmi ceux-ci, deux projets de loi portent le sceau de notre parti et sont essentiels pour l’avenir de notre canton : les projets de lois pour la maîtrise des charges et des engagements (objets 6 et 7). Leur objectif est simple et de bon sens. Lorsque l’État prévoit un déficit, il n’augmente pas ses charges. En d’autres termes, l’État doit apprendre à dépenser selon ses moyens. Pour le PLR, cela signifie prioriser les prestations de sécurité, d’éducation ainsi que de santé.
Aujourd’hui, Genève vit avec un budget « à volonté » qui croît année après année, chaque nouveau projet étant incrémental au précédent. Cette fuite en avant coûte cher. Notre canton dépense 8500 francs de plus par habitant que Zurich et 8200 francs de plus que Vaud. Pourtant, personne ne prétend que les prestations y seraient moins bonnes. Le résultat de cette dérive n’est en effet pas un meilleur service public, mais un gaspillage certain qui sera inéluctablement assumé par la fiscalité.
Devons-nous suivre l’exemple de la France, qui consacre près de 10 % de son budget uniquement pour assumer les intérêts de sa dette ? Ou les Etats-Unis qui y consacrent
17 % ? Ou voulons-nous garantir que chaque franc public investi le soit de manière utile, durable et au service des générations futures ?
Le frein à l’endettement fédéral, instauré en 2003, a démontré son efficacité. Il a permis à la Confédération de disposer de marges financières pour soutenir nos entreprises et nos PME lors de la pandémie de Covid-19. Genève doit s’inspirer de ce modèle responsable.
Maîtriser nos finances, ce n’est pas fragiliser l’État social. Au contraire, c’est la seule manière de le protéger durablement. La rigueur n’est pas un luxe, elle est la condition de notre liberté, de notre indépendance et de la pérennité de nos prestations publiques. à nouveau, la situation politique de la France et celle des Etats-Unis illustrent l’instabilité que crée une situation financière détériorée.
Un résultat positif dans les urnes passe par une large mobilisation de nos membres et sympathisants contre des adversaires farouchement opposés à restreindre un appétit débordant. N’hésitez donc pas à partager la campagne largement autour de vous et sur vos réseaux sociaux.
Le 28 septembre, faisons le choix de la responsabilité et de l’avenir.