Aménagement et logement

« Le PLR continuera à se battre afin de pouvoir favoriser l’accès à la propriété et au logement sur le territoire cantonal. »

Pour cela, il faut garantir des logements de qualité et des quartiers favorisant la mixité sociale. De même, l’Etat doit continuer de collaborer avec les communes pour sauvegarder des espaces propices à la zone villa. Nous devons pouvoir garantir aux générations futures un nombre de logements suffisant et à un prix accessible, afin d’éviter que la population ne s’installe en France ou dans le canton de Vaud voisin.

Le PLR se battra pour un aménagement qualitatif, intégrant de hautes performances énergétiques, des accès pour tous les types de mobilité et un développement favorisant la déminéralisation et l’aménagement d’espaces verts sous diverses formes, afin de garantir des quartiers où il fait bon vivre. Ces quartiers doivent aussi favoriser la cohésion sociale, intégrer des activités économiques, associatives et une vie de quartier développée.

Le PLR se battra pour limiter l’interventionnisme étatique. Des conditions-cadres peuvent être posées, mais les lourdeurs administratives et l’abondance réglementaire et législative doivent être combattues. L’exercice du droit de préemption doit être limité. Le PLR est également favorable à la transition énergétique, dans la mesure où est mis aussi en place un accompagnement des acteurs privés, par l’intermédiaire d’aides et d’une défiscalisation pour les entreprises et les propriétaires qui participent à l’effort commun.

Mener une étude complète permettant de savoir quels sont les besoins réels de la population en termes de logement. Modifier en conséquence les objectifs fixés par la politique cantonale entre les différentes typologies de logement (PPE, LUP, etc.).


Garantir une offre suffisante et des aménagements de qualité, favorisant la mixité sociale, et l’accès au logement pour la classe moyenne.


Promouvoir l’accession à la propriété de son propre logement pour les locataires.


Favoriser l’accès à la propriété des classes moyennes en proposant des allègements fiscaux pour un premier achat, en favorisant les possibilités d’obtenir un prêt, en promouvant la construction de logements adaptés aux familles.


Développer une offre en PPE suffisante, et en pleine propriété. Augmenter le taux de PPE construit.


Appliquer les objectifs du 4A LGZD à la zone stratégique Praille-Acacias-Vernets (PAV), afin de favoriser une mixité sociale essentielle à la qualité de vie des quartiers.


Collaborer avec les communes pour sauvegarder des espaces propices à la zone villa.


Continuer à construire là où cela est possible, en densifiant dans les zones urbaines et en limitant l’impact sur la zone agricole.

Favoriser les synergies entre les différents services de l’Etat, en intégrant dès la conception des quartiers les besoins exprimés par les différentes politiques publiques (cohésion sociale, formation, emploi, mobilité, environnement et énergie).


Déminéraliser les quartiers et privilégier les aménagements de qualité et intégrés dans leur environnement : en cas de non-respect, des appels d’offres doivent être relancés.


Sensibiliser l’ensemble des acteurs à la déminéralisation et aux aménagements favorisant la biodiversité et la qualité de vie des quartiers.


Intégrer dans les PLQ les stratégies de l’eau, de l’air, de la lumière, pour que les futurs quartiers respirent et que les logements soient lumineux sans être brûlants.


Développer des moyens incitatifs pour faire en sorte que l’ensemble des acteurs favorisent la biodiversité dans les quartiers. Soutenir l’amélioration de la performance énergétique des logements par le biais de subventions, de déductions fiscales. S’appuyer sur l’innovation et les moyens technologiques modernes, mais aussi favoriser la pose de panneaux photovoltaïques et l’installation de systèmes de chauffage durables.


Soutenir les petits propriétaires dans le cadre de la rénovation des anciens logements.


Favoriser dans les quartiers l’émergence d’une vie culturelle, sportive et économique, en favorisant l’installation de places de travail, d’espaces pour des associations et d’espaces d’activités et de loisirs permettant aux habitants de s’épanouir dans leur quartier. Cela doit aussi être valable pour l’aménagement du PAV.


Intégrer les besoins des différents utilisateurs en matière de mobilité dans les quartiers, notamment des familles, des personnes à mobilité réduite et des commerçants. Favoriser la mobilité douce à l’intérieur des quartiers, mais prévoir les équipements nécessaires permettant d’y accéder facilement en transports publics et en transport individuel motorisé.


Développer le modèle d’habitat évolutif afin de permettre aux aînés de rester le plus longtemps possible à domicile dans des logements adaptés à leurs besoins.


Intégrer dans les plans financiers les coûts en matière de développement durable y compris d’aménagements arborisés des quartiers.

 Comptabiliser dans la statistique LUP l’ensemble des logements construits par des communes ou des fondations communales, et répondants aux critères LUP, notamment pour les logements qui ont pour vocation de maintenir sur le long terme les loyers à des montants similaires à ceux appliqués pour les logements LUP.


Développer l’offre de loyers libres et de PPE en zone de développement.


Continuer à promouvoir la construction de logements en PPE. 

 

Limiter l’interventionnisme étatique et combattre les lourdeurs administratives et l’abondance réglementaire et législative.


Assouplir la LTDR, particulièrement en ce qui concerne les typologies d'appartements. Une solution serait de modifier le calcul à la pièce pour pondérer celui-ci par la prise en compte des m2. Par ailleurs, lors de démolition et reconstruction, il faut supprimer la règle qui impose de recréer dans les nouveaux bâtiments des appartements correspondants à ceux qui ont été démolis, ce qui n'a tout simplement pas de sens. La LDTR doit aussi être assouplie de sorte de favoriser et accélérer la transition énergétique.


Favoriser une administration souple et efficace en allégeant les directives.


Raccourcir les délais des procédures d’autorisation de construire et d’élaboration des PLQ.


Diminuer le nombre de services pouvant rendre un préavis dans le cadre d’une autorisation.


Simplifier les autorisations relatives aux rénovations énergétiques.

Dynamiser les zones industrielles, en y permettant l’installation de différents programmes et affectations économiques, notamment d’y permettre des activités commerciales et artisanales mixtes.


Elaborer des plans de quartier industriels répondant aux besoins des utilisateurs desdites zones et porter une attention aux îlots de chaleur et veiller à une arborisation permettant de les diminuer, ainsi qu’à la sécurisation des différents modes de transports (ne pas oublier les pistes cyclables et les passages piétons).

Confier la compétence relative à l’aménagement des rives aux communes, afin que celles-ci intègrent cet aménagement dans les plans directeurs communaux.


Favoriser l’aménagement de zones déjà propices à un accès au lac et aux cours d’eau, comme le périmètre de la rade de Genève, les bords du Rhône à la Jonction et d’autres zones propices à l’aménagement de plages.


Veiller à ce que l’aménagement des rives ne porte pas préjudice au développement des différentes espèces animales qui y vivent.


Veiller à ce que l’aménagement des rives respecte la propriété privée, dans les limites du droit fédéral, ainsi que la sphère privée des propriétaires privés.