Santé

Favoriser la formation locale et renforcer le travail de promotion, afin que les diplômés dans notre Canton ne partent pas dans un Canton voisin, mais privilégient un parcours professionnel dans les nombreuses institutions du Canton, qu’elles soient privées ou publiques.


Conserver une formation de qualité et veiller aux équivalences de formation dans le personnel engagé à l’hôpital : valoriser le diplôme helvétique.


Faciliter les conversions professionnelles vers les métiers de la santé en valorisant les acquis.


Lever les freins à la concurrence qui doit permettre une amélioration de la qualité, de la coordination et, partant, des coûts de notre système de santé. Les restrictions mises en place par le canton freinent l’innovation et, en créant des rentes, ne valorisent pas les efforts des différents prestataires de soins. L’accès aux soins doit être garanti pour toute la population.


Tirer les enseignements du COVID : mieux mutualiser les ressources et créer une meilleure collaboration entre les HUG et les cliniques privées.


Etablir de meilleures collaborations entre les différents acteurs de santé et intégrer les médecins et pharmacies dans la planification. Les pharmacies doivent notamment être mieux associées au réseau de soins.


Promouvoir la mise en place de solutions numériques permettant de mieux gérer les soins et alléger les démarches administratives. En particulier pour la bobologie, mettre en place une application permettant, à l’image de ce qui se fait à Zurich, de prendre en charge à distance le patient permettant ainsi au système de santé d’être plus efficace, d’économiser sur les coûts et surtout de décharger les services d’urgences.


Favoriser, dans le domaine des soins à domicile, les solutions numériques afin de mieux gérer les emplois du temps et aussi de fournir un accompagnement à distance aux bénéficiaires de la prestation, tout en veillant à la protection des données.


Promouvoir le dossier électronique du patient.

 

POUR UNE MEILLEURE COLLABORATION ENTRE LES INSTITUTIONS ET DES COÛTS DE LA SANTÉ MAÎTRISÉS

Tirer les enseignements du COVID et favoriser une meilleure collaboration entre les HUG et cliniques privées.


Développer un plan d’action pandémie, élaboré et concerté avec les différents acteurs de la santé (hôpitaux, cliniques privées, médecins de familles, EMS, etc.), permettant de mieux maîtriser et anticiper les prochaines crises.


Prévoir une planification des infrastructures et des besoins de la santé à l’échelle du Grand Genève et faciliter les prises en charges médicales des différents côtés de la frontière.


Etablir une stratégie romande pour la médecine spécialisée.


Développer les collaborations avec les organismes reconnus, comme l’OMS et le CERN.


Doter Genève d’une loi cantonale sur les soins infirmiers : L'approche médicale et l'approche des soins infirmiers doivent devenir complémentaires. Cela constituera un levier important pour baisser les coûts d'un certain nombre de prestations.

 

POUR UN DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION QUI SOUTIENNE LA RELÈVE

Favoriser la formation continue du personnel soignant et favoriser les validations et la reconnaissance des acquis de l’expérience.


Favoriser la formation indigène.


Renforcer les liens intercantonaux en matière de formation.


Faciliter la formation par tous les prestataires de soins, en particulier par les médecins de ville.


Reconnaître les centres de compétences développés par les organisations de médecins spécialistes.


Encourager les soignants à pouvoir entamer des recherches financées par le Fonds national suisse (FNS), sur le modèle d’autres hôpitaux romands. 

Veiller à une meilleure coordination entre les différents services de l’Etat, à la suppression des doublons et à prévenir le phénomène de reproduction sociale. Assurer une meilleure coordination entre les différents services, afin de limiter les démarches administratives et améliorer le suivi du bénéficiaire, de sorte de pouvoir favoriser sa réintégration au marché de l’emploi.


Limiter le phénomène de fatalisme social en mettant en place un suivi des enfants des bénéficiaires de l’aide sociale, de sorte de maximiser leurs chances de suivre un bon cursus, évitant ainsi les risques de décrochage et leur permettant d’acquérir une meilleure employabilité.


Flexibiliser les institutions : à ce titre, il faut mettre en place une planification cantonale en collaboration avec les communes.


Coordonner les prestations sociales des communes avec le Canton, de sorte d’offrir un suivi de qualité au bénéficiaire et de l’orienter rapidement vers le service le mieux adapté à ses besoins.


Clarifier les compétences des centres d’actions sociales de l’Hospice Général et les dispositifs sociaux communaux.


Intégrer les associations et fondations œuvrant dans le domaine de la santé, du handicap, du social et de l’asile dans la planification cantonale.


Favoriser l’agilité des prestataires, notamment en revisitant les contrats de prestation, en assouplissant la LIAF (loi sur les indemnités et les aides financières), en assurant une meilleure collaboration interinstitutionnelle (entre différents départements et services).


Faire confiance aux associations et fondations opérant sur le terrain, en leur offrant un cadre réglementaire souple, leur permettant de s’adapter rapidement aux différentes situations. Renforcer le contact de l’Etat avec ces différentes institutions, de sorte d’être au fait de la situation du terrain et de pouvoir rapidement agir en conséquence lorsque la situation l’exige.


Optimiser l’accompagnement individuel, diriger chacun vers le service de l’Etat approprié et faciliter l’indépendance et l’autodétermination par : L’allégement des procédures administratives pour les personnes nécessitant des aides sociales ; La coordination entre les différents services et la suppression des doublons ou de la reproduction sociale.

 

 

HANDICAP, POUR UNE PRISE EN CHARGE EFFICACE ET EFFICIENTE DES BESOINS DE CHACUN          

 

Mettre en place une planification cantonale adaptée et adaptable.


Favoriser l’agilité des prestataires : revisiter les contrats de prestation, assouplir la LIAF, meilleure collaboration interinstitutionnelle (départements et services).


Mettre en œuvre la Convention de l'ONU relative aux droits des personnes handicapées.

 

POUR UN ACCOMPAGNEMENT SOCIAL QUI FAVORISE LE RETOUR À L’EMPLOI                                   

 

 Contribuer activement à la révision de la LIASI, nouvellement LAS. La nouvelle mouture présentée par le Conseil d’Etat n’est pas acceptable, y apporter des outils permettant une meilleure insertion sociale et professionnelle, plutôt que des outils qui favorisent l’arrosage.


Favoriser la prévention au surendettement et bannir les prestations arrosoirs.


Renforcer la collaboration entre départements afin d’éviter le phénomène de reproduction sociale pour les familles fragilisées (mise en place d’accompagnements des élèves via une collaboration entre DIP et DCS).


Renforcement des centres d’action sociale de proximité et des équipes de terrain. 

 

POUR UNE MEILLEURE CONCILIATION DE LA VIE PRIVÉE ET PROFESSIONNELLE POUR LES FAMILLES

 

Prévoir un congé parental souple, sans critères minimaux, laissant la totale liberté aux familles de s’organiser. Sur ce point, il convient aussi de clarifier la question du coût et de qui devra payer, avec les différents acteurs concernés. Son financement devrait être assuré par une cotisation paritaire.


Augmenter le nombre de places en crèche, en renforçant notamment la coordination intercommunale et en soutenant les communes dans une démarche visant à renégocier la péréquation financière. Il convient par ailleurs de lutter contre la municipalisation des crèches.


Mettre en place de l'horaire continu à l'école, permettant ainsi une meilleure organisation pour les parents.

 

POUR UNE MEILLEURE PLANIFICATION ET UNE FLEXIBILISATION DES INSTITUTIONS

Veiller à une clarification des compétences et de la prise en charge des prestations, dans le cadre des transferts de charge entre canton et communes.


Prévoir plus d’autonomie pour les agents de l’IMAD, sur le modèle des Pays-Bas ou de Lucerne (https://www.blick.ch/fr/fr_brand-studio/l-aide-et-soins-a-domicile-de-la-ville-de-lucerne-est-un-  friendly-work-space-les-collaborateurs-peuvent-s-organiser-librement-id17365585.html).


Renforcer les prestations fournies par l’IMAD, comme permettre la vaccination à domicile. Enfin, développer une plateforme genevoise des soins à domicile afin de permettre aussi aux privés de délivrer les meilleures prestations possibles à domicile.


Intégrer les proches-aidants dans la planification cantonale et faire un bilan sur les aides prévues par la loi fédérale en la matière.