Sécurité

« La première des libertés, c’est la sécurité. C’est notre bien-être. »

Pour le PLR, la sécurité dépasse les affaires liées à la police, à la criminalité et à la délinquance de rue. Si ces éléments sont essentiels, la sécurité englobe également ce qui touche à l’approvisionnement stratégique (par exemple en produits médicaux et en matière énergétique), au cyberespace, à la protection de la population.

Le Parti libéral-radical genevois (PLRG) est à l’origine de l’amélioration de la situation sécuritaire dans notre canton depuis plus de dix ans. En effet, les statistiques genevoises de la criminalité démontrent une baisse constante des infractions les plus graves à Genève au cours de cette période. Ceci peut s’expliquer par différents facteurs : conclusion d’un accord définissant les priorités en matière de politique de sécurité entre le Conseil d’Etat et le Ministère public, adoption d’une nouvelle loi sur la police, ce qui a induit notamment des contacts rapides et précis entre le Ministère public et les différents services de la Police, clarification de la répartition des tâches entre la police cantonale et les polices municipales, renforcement de la filière judiciaire pénale (augmentation du nombre de juges et de procureurs), augmentation des moyens mis à disposition de la police pour lutter notamment contre les violences domestiques et les menaces Cyber, etc.

Pour le PLRG, cette situation n’est toutefois pas encore satisfaisante. En effet, notre canton demeure confronté à la délinquance de rue, à la violence, au trafic de drogue, aux menaces Cyber, et potentiellement aux menaces terroristes, à celles qui pèsent sur notre autonomie énergétique et encore celles qui touchent plus spécifiquement la Genève internationale et les grandes entreprises qui siègent dans notre canton.

En effet, en matière d’approvisionnement et de cybersécurité, il est essentiel de renforcer les outils à disposition. La pandémie et les différentes crises internationales ont révélé que les pénuries de produits essentiels étaient possibles. Il convient donc de renforcer les stocks stratégiques. En matière Cyber, l’essor du numérique implique aussi des moyens de protection accrus pour se protéger des pirates informatiques et des risques de paralysie informatique, en particulier pour les services essentiels.

Par ailleurs, le PLR doit continuer à s’engager à renforcer l’action policière de proximité, en favorisant la transversalité de la police. A cet égard, la nouvelle fonction de Commandant de la Police adjoint, chargé notamment d’assurer la coordination des services de gendarmerie et de la police judiciaire lors d’événements qui le justifient, doit être promptement mise en œuvre. Il convient également d’intégrer les besoins exprimés par le citoyen en terme de sécurité
 

Favoriser la transversalité de la police, en assurant au Commandant de la Police adjoint les moyens de sa mission.


Renforcer la collaboration entre la police cantonale et les polices municipales.


Renforcer l’intercommunalité et la collaboration entre les différents corps d’Agents de Police Municipale, conformément à la loi sur les agents de la police municipale (LAPM) et à la loi sur la répartition des tâches (LRT).


Proposer de constituer une direction stratégique de la police de proximité via un Etat-major mixte de conduite avec des officiers de la police cantonale et une direction opérationnelle issue des polices municipales.


Renforcer la transversalité et la complémentarité entre les services de Police-Secours et de la Police de Proximité.


Autoriser une plus grande autonomie aux communes dans la définition et la mise à disposition de moyens et d’équipements pour les APM, étant précisé que les besoins de chaque mission sont déterminants, et dans le respect de la LAPM et de l’intercommunalité. Les communes seraient toutefois en charge du financement de l’équipement et de la formation supplémentaires, que ce soit pour les armes à feu ou les tasers, sous le contrôle de la Police cantonale.


Equiper la police cantonale, lorsque la situation l’exige, de bodycams.


Identifier, en collaboration avec les communes, les lieux pour lesquels la mise en place de vidéoprotection serait nécessaire en appui aux autres mesures déployées par les forces de police.


Renforcer les moyens de la police pour combattre la criminalité organisée et le terrorisme, ceci passant par l’augmentation des moyens dans le domaine du renseignement et une meilleure collaboration avec les autres polices cantonales, mais aussi avec les corps de police de la France voisine.

Renforcer la collaboration entre la police cantonale et les polices municipales.


Donner les moyens à nos forces de l’ordre de se doter de moyens à la hauteur des enjeux en matière Cyber, afin de non seulement protéger nos systèmes, mais aussi être en mesure de surveiller le cyberespace (en particulier le Darknet) afin de pouvoir détecter des activités criminelles pouvant toucher l’Etat, les communes et les grandes régies publiques.


Sécuriser les services informatiques publics contre les risques de cyberattaques et prévoir une redondance en cas de panne informatique.


Prévoir des actions de sensibilisations à l’attention des particuliers et des entreprises aux risques Cyber.


Prévoir des actions de sensibilisations aux risques Cyber, dès l’école obligatoire.


Doter l’Etat d’une véritable stratégie en matière Cyber et créer les conditions favorables à une protection des entreprises et des particuliers contre ces menaces et ces risques.

Prendre des mesures afin de stopper les violences faites aux corps de secours assermentés, comme les pompiers et les ambulanciers. Ceux-ci doivent être respectés pour leur travail essentiel visant à sauver des vies.


Prévoir des actions de prévention et de sensibilisation dans les lieux sensibles, en collaboration avec les différents services sociaux et les communes.


Prendre les mesures adéquates permettant de garder à distance l’agresseur de ses agressés (le plus souvent épouse, compagne, enfants) en utilisant les moyens électroniques (bracelet électronique, alarme, etc.) décidés par l’autorité judiciaire. Par ailleurs, l’utilisation d’applications mobiles visant à prévenir ou signaler les cas de harcèlement doit être encouragée, dans le respect de la sphère privée et de la proportionnalité.


Tout acte de violence dans l’espace public et privée doit être dénoncée et poursuivie.

Notamment en ce qui concerne l’espace public, la vidéoprotection est d’une grande utilité, car elle permet de prévenir de tels actes, par la dissuasion, ou alors permet aux enquêteurs d’identifier plus rapidement les coupables.


Notamment en renforçant la collaboration entre le DIP et la Police, afin d’anticiper le phénomène.


Renforcer les interventions pédagogiques de la police dans les écoles.

Veiller à une action en matière de lutte contre les drogues qui s’inscrive dans la politique des 4 Piliers (prévention, thérapie, réduction des risques, répression).


Renforcer les actions policières de proximité pour dissuader la pratique du deal ou anticiper le phénomène du crack, notamment en prévoyant une meilleure coordination entre les polices municipales et cantonale.


Mettre en place une meilleure collaboration avec les travailleurs sociaux hors-murs et le milieu de la santé préventive, et y intégrer les associations, comme Quai 9. Ces dernières pourraient organiser des tournées itinérantes, avec la mise en place de locaux éphémères pour aller à la rencontre des consommateurs de drogues, dans les lieux sensibles, afin que la consommation de drogue se fasse dans des milieux protégés, avec un accompagnement et sans gêne du voisinage, et en encourageant le « drug checking ».

EN MATIÈRE DE PROTECTION DES FRONTIÈRES.                                                                                    

Obtenir des autorités fédérales l’augmentation du nombre de gardes-frontières affectés à Genève.


Faire appliquer systématiquement les décisions d’expulsion prises par la Confédération, pourvu que celles-ci soient en conformité avec le droit international.

 

EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT                                                                          

Anticiper d’éventuelles pénuries d’approvisionnement en énergies ou biens essentiels en cas de paralysie informatique ou de conflit. Cela passe notamment par la mise à jour des stocks stratégiques constitués par la Confédération.


Par ailleurs, les services informatiques de l’Etat, et des entreprises proches fournissant des services essentiels (ex : Skyguide, Poste, Swisscom) doivent démontrer/prouver qu’elles sont efficacement sécurisées contre les risques de cyberattaques et qu’elles disposent d’une redondance en cas de panne informatique.

 

EN MATIÈRE DE PRÉVENTION ET TERRORISME                                                                                   

Obtenir des autorités fédérales le renforcement des moyens de prévention de la menace terroriste : prévention dans le cadre scolaire et sportif, détection des comportements à risque et recherche de renseignements en amont, échange systématique d’informations avec les voisins européens.

Pour cela, la loi fédérale sur les mesures de lutte contre le terrorisme, approuvée en votation populaire, doit être concrètement appliquée, y compris par les Cantons.

 

SOUTENIR UN MARCHÉ RÉGULÉ DU CANNABIS                                                                                   

 

MODIFIER LE CODE PÉNAL                                                                                                                     

Pour faire en sorte que les violences faites aux détenteurs de la force publique et aux services de secours (policiers, pompiers, ambulanciers, infirmiers) soient poursuivies d’office.

 

RENFORCER LES MOYENS DÉVOLUS À LA SÉCURITÉ DE LA POPULATION                                           

Compléter et maintenir les effectifs de l’Armée, de sorte qu’ils atteignent l’objectif de 100'000 hommes. Moderniser les moyens de lutte contre les menaces Cyber.


Anticiper l’évolution et les besoins des moyens nécessaires (hommes et matériels) à court, moyen et long terme.


Soutenir les buts de l’initiative pour un Service citoyen, sans pour autant céder à la facilité avec laquelle on peut passer du service militaire au service civil.