Grand Conseil : une loi moderne sur les taxis marquée des couleurs PLR

Durant cette session du Grand Conseil, une nouvelle loi sur les taxis, portée par le Conseiller d'Etat Pierre Maudet a été largement acceptée. De même, le financement de mesures du projet d'agglomération de deuxième génération a obtenu un large soutien, sous l'impulsion du président du Conseil d'Etat François Longchamp. En parallèle, le groupe des députés PLR a déposé une motion afin de lutter contre les hausses des primes d'assurance-maladie.

  • Les usagers au centre de la nouvelle loi sur les taxis

La saga de la guerre des taxis touche enfin à sa fin. En effet, le Grand Conseil a adopté à une large majorité une nouvelle loi sur les taxis, défendue par le rapporteur de majorité et député PLR Jean Romain, loi qui simplifie le système du transport professionnel des personnes tout en tenant compte des nouveaux acteurs du marché et des nouvelles technologiques. Cette réforme d'envergure, à mettre au crédit du Conseiller d'Etat PLR Pierre Maudet, replace les usagers au cœur du dispositif. Ainsi, elle garantit l'offre de service public, en maintenant notamment la protection des taxis, tout en respectant la liberté économique. En effet, les transporteurs professionnels de personnes, dont UBER fait partie, pourront offrir leurs services sur le territoire genevois, sous réserve du respect du cadre légal. Cette loi offre donc le double avantage de la sécurité accrue pour les usagers tout en leur donnant le libre choix de leur prestataire de transport, ceci au bénéfice de la population.

  • De nouvelles infrastructures sur le territoire cantonal pour un développement harmonieux du Grand Genève

Genève constitue aujourd'hui le centre d'un bassin de vie régional de 950'000 habitants et de 510'000 emplois, appelé Grand Genève. Afin d'assurer un développement harmonieux de cette région, divers trains de mesures liées à l'urbanisation, aux transports et à l'environnement ont été́ élaborés dans le cadre de projets d'agglomération en collaboration de deux départements français, de deux cantons et de la Confédération. Dans le but d'assurer le financement de projets situés sur le territoire genevois contenus dans le projet de deuxième génération, le Grand Conseil a largement accepté un crédit de 270 millions de francs, sous l'impulsion du Conseiller d'Etat PLR François Longchamp. Ce crédit permettra notamment la construction d'axes routiers structurants, la construction de pistes cyclables, ainsi que l'aménagement d'espaces publics dans le canton. De plus, il ouvre la voie à d'importants subsides fédéraux, d'un montant de 204 millions de francs, pour la réalisation des projets dans le Grand Genève, tels que l'amélioration de l'accessibilité du nouveau quartier de Bernex-Nord ou le développement d'un réseau de mobilité douce autour de la zone industrielle de Meyrin-Satigny-Vernier. Ce vote renforce donc une politique régionale durable, tout en présentant un intérêt immédiat pour la population du canton.

  • Hausse des primes d'assurance-maladie : défendons les Genevois !

Les primes d'assurance-maladie augmenteront à nouveau de manière importante en 2017, allant jusqu'à 9,7% pour les enfants. Ces hausses annuelles sont totalement disproportionnées par rapport aux augmentations des coûts de la santé sur le canton, surtout en comparaison intercantonale. Dans ce cadre, le groupe PLR, par la voix de sa cheffe de groupe Nathalie Fontanet, demande au Conseil d'Etat d'utiliser tous les moyens légaux à sa disposition, en particulier ceux mis en place par la nouvelle loi fédérale sur la surveillance de l'assurance-maladie sociale, entrée en vigueur en début d'année 2016, afin de défendre au mieux les intérêts des assurés genevois. Cette nouvelle loi fédérale offre en effet la possibilité d'obtenir des informations auprès des assureurs et de l'Office fédéral de la santé publique, ainsi que de prendre position sur l'évaluation des coûts pour le canton, avant l'approbation des tarifs par la Confédération. Ainsi, il existe maintenant des compétences cantonales en la matière et il est de la responsabilité des autorités politiques genevoises de les utiliser.