LPol : nationalité suisse et temps partiel

Nationalité suisse exigée

Le critère de nationalité est actuellement fixé par une directive du département. Ce principe sera plus fortement affirmé car il est maintenant passé à un niveau réglementaire et figure à présent dans le réglement relatif au personnel de l'administration cantonale, du pouvoir judiciaire et des établissements publics médicaux (RPAC). Par ce biais, le Conseil d'Etat a réaffirmé sa volonté de maintenir le statu quo sur les conditions d'engagements.
Il est ainsi totalement mensonger d'affirmer que la LPOL permettra l'engagement de policiers étrangers ou frontaliers. Il faudra toujours être de nationalité suisse au plus tard au moment de la prestation de serment.

(L'article 10a de la RPAC ne s'applique ni au personnel du pouvoir judiciaire, ni au personnel des HUG)

Ouverture du travail à temps partiel

La nouvelle loi sur la police vise à garantir la possibilité de diminuer son temps de travail jusqu'à 50%, sans toutefois préciser quels jours et de quelle manière ce temps sera réparti sur la semaine. Cela permettra de planifier ses horaires avec sa hiérarchie et ses collègues mais également à davantage de personnel féminin d'être engagé, respectivement de permettre aux policiers qui le souhaitent de travailler à temps partiel.
Une avancée majeure résulte aussi dans le fait qu'il sera dorénavant autorisé d'exercer un poste à responsabilité tout en travaillant à temps partiel, sous réserve des compétences et états de service.