Caisse unique : perte de qualité des soins et modèle "à la française" ? Non !

Caisse unique : voulons-nous vraiment une étatisation de l'assurance maladie, une perte de qualité des soins et d'un modèle "à la française" ? Non !

Les quatre conseillers nationaux du comité genevois « Non à la caisse unique », composé de membres du PLR, de l'UDC et du PBD ont invité la presse à leur conférence afin de présenter leurs arguments.

Le comité rejette l'initiative socialiste qui conduit directement à la perte d'un système qui fonctionne et qui offre des soins de qualité à toute la population. La caisse unique mène à une étatisation de l'assurance maladie avec les problèmes que cela comporte, notamment financiers. 

Finalement, le comité ne veut pas d'un modèle "à la française" ! La Suisse dispose de l'un des meilleurs systèmes de santé, alors ne le coulons pas.

Non à une étatisation de l'assurance maladie

L'initiative socialiste vise à bouleverser profondément notre système de santé sans apporter de solutions tangibles aux problèmes actuels. Il faut savoir que la caisse unique ne diminuera ni les coûts de la santé, ni les primes. Elle mettra fin à la diversité du choix et de la qualité qui font la force de notre système actuel. La concurrence est au cœur de notre système et celle ci apporte de nombreux avantages. Les assurés bénéficient d'une grande liberté de choix qui reconnaît leur responsabilité individuelle. Chacun peut choisir son assureur, son modèle d'assurance et le montant de sa franchise.

De plus, la concurrence est le seul moyen de pouvoir faire baisser les coûts et le système de caisse unique, tel que proposé, est une barrière à la liberté d'entreprendre. L'étatisation engendre une bureaucratie démesurée non compétitive. Et toute situation de monopole ne peut être que négative pour le citoyen qui en paye le prix.

Ne remettons pas en cause la liberté individuelle avec une étatisation de la caisse unique !

Quelle gouvernance pour la caisse unique ?

Avec la caisse unique, les décisions seront pilotées et centralisées par Berne. Or, cela ne correspond pas au modèle politique suisse. La caisse unique représentera la Confédération, les cantons, les assurés et les prestataires de soins. Cette situation ne pourra mener qu'au chaos quand il s'agira de rembourser des soins ou de fixer des tarifs. Il est évident qu'il est dangereux de regrouper les compétences. Pourtant, pour le moment, aucun modèle de gouvernance n'est proposé avec la caisse unique.

Pensons aux problèmes financiers qu'engendrera la caisse unique

Aujourd'hui, sur cent francs dépensés par l'assurance maladie, nonante-cinq francs le sont directement pour les prestations médicales. Les initiants veulent donc réaliser des économies, sur les 5 francs restants qui comprennent les salaires et les frais de marketing ! De plus, changer de système de l'assurance maladie, se traduit par un coût de 2 milliards. Et ce ne sont pas moins de 12'000 personnes qui se retrouveront au chômage. Au niveau financier, autant dire que la caisse unique s'avère être un vrai fiasco.

Nous ne voulons pas d'un système à la française

La Suisse possède un système de santé « sain », c'est à dire non-endetté. Si nous regardons du côté de nos voisins français, par contre, il y a une dette de 115 milliards de francs ! La caisse unique ne fonctionne pas à l'étranger et pire encore, on perd en qualité. La réussite du système suisse réside dans la compétitivité de l'assurance maladie. Les personnes qui ont pu expérimenter la caisse unique la rejettent. Ne commettons pas la même erreur de nos voisins !

Non à la liberté du choix du médecin et au rationnement des soins

Le prochain pas après l'acceptation de l'initiative « pour une caisse PUBLIQUE d'assurance maladie » sera la mise en place d'une caisse unique ! Cela engendrera forcément la fin de la liberté du choix du médecin. De plus, l'assuré ne pourra plus choisir le montant de sa prime ni changer de caisse maladie et se verra pris au piège d'un système face auquel il sera impuissant.

Pour toutes ces raisons, le comité genevois du NON recommande de refuser cette initiative mensongère et dangereuse pour le bien être des citoyens.