Refus du budget cantonal 2026
La majorité de droite du Parlement a refusé d’entrer en matière sur le budget largement déficitaire de 2026.
Certains départements ont effet une vision politique très nettement court-termiste et n’ont aucune politique budgétaire clairement définie. Ils restent incapables de maîtriser les dépenses et les coûts astronomiques induits par les charges contraintes plongent ce budget dans le rouge à hauteur de 767 millions. Le PLR refuse d’être complice de cette dérive budgétaire.
Les comptes 2025 du canton s’annoncent mauvais et la réserve conjoncturelle – qui s’élève pourtant à 1 milliard de francs – serait asséchée en seulement deux ans en cas d’acceptation de tels budgets. Des mesures d’assainissement seraient alors nécessaires et contraindraient la population à choisir entre des économies ciblées et des augmentations d’impôt.
La gauche se plaît à réinventer l’histoire en imputant systématiquement le déficit abyssal du budget 2026 aux baisses d’impôts. Bien au contraire, celles-ci ont permis de soulager la classe moyenne et les revenus des personnes physiques sont au plus haut. Grâce à la baisse de l’impôt sur le revenu, 55% des contribuables ont vu leur facture baisser d'au moins 10%. C'est du pouvoir d'achat concret, pas des promesses en l'air.
Cessons de nous voiler la face : Genève a un problème de dépenses, pas un problème de revenus.
Nous saluons donc les travaux ambitieux entrepris par notre conseillère d'État en charge des finances, Madame Nathalie Fontanet, qui devront être menés sans aucun tabou, sans aucune censure.
Nous vous invitons à lire notre communiqué de presse sur le refus du budget 2026.
Pour des réseaux thermiques structurants au juste prix
Le Grand Conseil a accepté, à une large majorité, une motion portée par notre députée Diane Barbier-Mueller et exigeant des SIG une révision en profondeur de la tarification des réseaux thermiques structurants (RTS).
C’est à l’initiative du PLR, qui a déposé en février une première motion pour contraindre les SIG à tenir compte des recommandations du Surveillant des prix, que le Parlement a ouvert un véritable examen des tarifs RTS. Cet examen a mis en lumière une tarification opaque et des coûts de chauffage supérieurs à ceux des solutions fossiles, alors même que les SIG bénéficient d’un monopole et d’un statut de service public. De telles pratiques ne sont pas acceptables.
La motion fixe donc un cadre clair : le Grand Conseil exige aujourd’hui des tarifs économiquement supportables, raisonnables et transparents pour les usagers.
Le message adressé aux SIG est sans ambiguïté. Un travail en profondeur sera nécessaire afin d’optimiser les coûts et le prix. En outre, un rapport annuel devra être présenté à la commission de l’énergie ces cinq prochaines années.
Pour que les locataires puissent devenir, s'ils le souhaitent, propriétaires de leur propre logement
La constitution genevoise demande d’encourager l’accès à la propriété de son propre logement, or, à Genève avec 18% de propriétaires, nous avons le taux le plus faible de Suisse (33%), voire d’Europe. Ce projet de loi a donc pour but de concrétiser, à tout le moins en partie, cette invite constitutionnelle en permettant aux locataires qui auront occupé leur appartement depuis au moins 3 ans de devenir propriétaires au prix de la zone de développement. En contrepartie d’un prix très abordable, le projet de loi prévoit une obligation d’habiter les lieux pour une durée de 5 ans au minimum après l’acquisition.
Une protection contre le congé-vente sera également garantie aux locataires, empêchant toute résiliation du contrat de bail dès le moment où le propriétaire est entré en pourparlers relatifs à l’acquisition du logement loué.
L’aboutissement de ce projet permet enfin à la classe moyenne d’acquérir le logement qu’ils occupent à des prix abordables.
Le PLR salue l’adoption de ce projet de loi par le Parlement et encourage l’accès à la propriété par les locataires !