Retour de session du Grand Conseil - octobre 2025

Pour que les jobs d'été continuent à exister à Genève

Ce projet de loi porté par le PLR constitue un ajustement temporaire pour les étudiants pour qu’ils puissent travailler à hauteur de 75% du salaire minimum, soit pour 18frs75 de l’heure. C'est un compromis pragmatique et nécessaire pour tous les jeunes qui, depuis l’introduction du salaire minimum, ont beaucoup moins de possibilités de trouver des jobs d’été. Le salaire minimum genevois a en effet malheureusement forcé plus de 60% des entreprises à renoncer à offrir des jobs d’été et ainsi limité drastiquement les opportunités d’insertion professionnelles qui leur étaient offertes jusque-là.

Le PLR est fier et heureux que ce projet ait été accepté par la majorité du Parlement cantonal et, pour garantir que le texte soit appliqué pour l’été prochain, il a demandé le référendum obligatoire sur cet objet. La population genevoise aura ainsi l’opportunité de soutenir les jeunes dans le monde du travail.

 

Améliorons la gouvernance des institutions de droit public par la transparence des compétences des administrateurs

Les problèmes de gouvernance au sein des administrations genevoises, notamment au sein des SIG, des HUG et des autres institutions du grand État, sont un sujet brûlant qui préoccupe le PLR depuis des années. À l’initiative du PLR, la commission législative a voté une motion, acceptée à l’unanimité du Parlement, rendant publique les compétences présumées des membres des conseils d’administrations. La lumière étant le meilleur des désinfectants, le PLR estime que cette motion est un premier pas pour améliorer la qualité de la gouvernance de nos institutions. Le PLR se réjouit donc du vote de cette motion mais considère que le travail est loin d’être terminé. Le groupe a ainsi déposé en septembre déjà un projet de loi visant à diminuer la taille du conseil d’administration pléthorique des SIG.

 

Permettons aux deux-roues motorisés de trouver une place!

À Genève, il est nécessaire de se référer au RPSFP pour réaliser des places de stationnement. Or, lorsque ce règlement a été édicté, celui-ci ne contenait aucune indication quant au stationnement des deux-roues motorisés. À cela s’ajoute un affligeant manque de places sur fonds privés pour ces véhicules. Même si le canton a érigé pas moins de 4200 places en 10 ans, la fin de la tolérance de l’Etat envers le stationnement hors cases a révélé que les besoins en stationnement ne sont pas comblés. Cette situation a créé une pression telle sur les parkings existants que ceux-ci sont saturés et ces véhicules se retrouvent maintenant dans les places plutôt destinées aux vélos puisqu’ils n’ont pas d’autre solution de stationnement adéquat. Le PLR salue le bon sens d’une majorité de ce Parlement qui a voté en faveur de notre motion et espère que la situation pourra s’améliorer visiblement et durablement.

 

 

Encore un texte qui impose des contraintes aux restaurateurs !

Le texte de Centre intitulé « Les enfants fumeurs malgré eux ?  Pour des terrasses sans tabac ! » traite d’un sujet sérieux : celui du tabagisme dont personne ne nie les effets délétères pour la santé. Mais, sous un titre misérabiliste, ce texte demande en réalité au Conseil d’Etat d’ajouter de nouvelles contraintes aux cafetiers et restaurateurs de notre canton, faisant ainsi fi des difficultés économiques et des contraintes administratives qui s’accumulent pour eux, comme malheureusement pour bon nombre d’autres petits entrepreneurs. En sus, le texte mélange allègrement la question des enfants, des mineurs et des heures de repas (non définies), prouvant par là que les solutions qu’il prétend apporter sont à la fois très difficiles à appliquer et impossibles à contrôler. Par ailleurs, les invitations de cette motion laissent croire à l’octroi d’une certaine liberté au Conseil d’Etat par l’utilisation de terme peu contraignants. Le PLR voit plutôt ici des intentions indécises. Ce texte nie, en résumé, la réalité et se drape de grands principes. Par son refus affirmé de ce texte, le PLR affirme une nouvelle fois son attachement aux cafetiers et restaurateurs qui font la cité et jouent un rôle social central. Aujourd’hui, leur ambition légitime est de vivre, et non de survivre.