Diane Barbier-Mueller, candidate au Conseil national

Interview

RACONTEZ-NOUS VOTRE PARCOURS EN POLITIQUE !

A 20 ans, voulant changer le monde, j'ai décidé de rejoindre un parti politique. Le PLR s'est rapidement imposé comme une évidence, en particulier pour ses valeurs en lien avec la famille et le soutien aux entreprises. En 2017, au moment des inscriptions pour les élections cantonales, des représentantes des Genevoises m'ont approchée car elles souhaitaient avoir une meilleure représentativité des femmes sur la liste des candidats au Grand Conseil. C'est ainsi que j'ai participé à la campagne de 2018, où les jeunes et les femmes étaient particulièrement mis en avant. J'ai été élue comme députée au Grand Conseil et ainsi a commencé mon amour pour la politique et pour notre beau parti.

POURQUOI AVOIR CHOISI LE PLR ?

En tant que cheffe d'une entreprise d'une centaine de personnes, j'ai recherché un parti qui puisse défendre les différents intérêts qui me tiennent à cœur : permettre aux petites et moyennes entreprises (PME) de se développer et de réinvestir leur gain dans de nouvelles innovations en lien avec leur domaine d'activité sans entraver leur manière de travailler, garantir aux jeunes une formation adaptée à leur compétence et enrichissante qui leur permette de trouver leur place dans la société actuelle, concilier la vie privée et la vie professionnelle en y mettant les moyens là où c'est nécessaire et alléger les charges des Genevoises et des Genevois pour leur assurer un pouvoir d'achat suffisant.

QUELLE EST VOTRE MOTIVATION POUR VOUS PRÉSENTER AU CONSEIL NATIONAL ? LE CANTONAL VA-T-IL VOUS MANQUER ?

Le Grand Conseil m'a beaucoup appris, par exemple l'art de la négociation avec des partis aux idéologies radicalement opposées aux miennes ou la patience dans certains débats. C'est évident que le cantonal me manquerait, j'y ai rencontré des personnes passionnantes, que je ne mentionnerai pas ici pour ne pas susciter de jalousie. Néanmoins, certains débats qui me touchent particulièrement sont traités au niveau fédéral et c'est pour cette raison que je souhaite m'y investir. Il s'agit par exemple de revoir notre modèle de retraite, qui ne garantit plus une qualité de vie adéquate pour nos aînés, ou celui des primes d'assurance maladie, qui sont des entraves lourdes sur le budget des familles.

QUEL EST VOTRE PRINCIPAL SUCCÈS EN POLITIQUE CANTONALE ?

En 2023, les députés PLR ont pu défendre les jeunes familles dans le cadre de deux projets de loi que j'avais rédigés et faits adopter par une majorité du Grand Conseil. Ceux-ci ont pour but d'élargir l'offre d'accueil pour la petite enfance, qui était entravée par une politique restrictive de l'ancienne magistrate en charge du DIP. Les deux lois pérennisent des pratiques qui étaient pourtant courantes avant un récent changement de règlement : le premier inscrit dans la loi la possibilité pour les écoles privées d'accueillir des enfants dès 3 ans au 31 décembre de l'année en cours (le nouveau règlement prévoyait d'abord d'avancer la date au 31 juillet, puis de retarder l'âge de l'accueil à 4 ans comme pratiqué dans le public), le second demande un retour à la pratique antérieure à 2022, soit le respect des conventions collectives ou le salaire minimum comme salaire plancher à respecter, et n'oblige ainsi plus les crèches non subventionnées à aligner les salaires sur ce que pratiquait la Ville de Genève (majoritaire dans ce domaine), ce qui leur épargne une fermeture inévitable. Cela permet de maintenir une offre nécessaire pour les jeunes parents qui ne souhaitent pas sacrifier la vie professionnelle d'un des membres du couple.

QUELS SONT LES TROIS PROJETS PRIORITAIRES QUE VOUS SOUHAITERIEZ DÉFENDRE À BERNE ?

Concrètement, je souhaite mettre en avant trois projets. Premièrement, afin de concilier la vie privée et la vie professionnelle, il faut garantir des solutions de gardes adéquates et suffisantes pour les familles et permettre au monde du travail de ne pas perdre du personnel formé et qualifié. Deuxièmement, la formation étant primordiale dans une vision à long terme pour la prospérité de notre pays, il semble nécessaire d'investir dans ce domaine et de permettre des passerelles pour les réinsertions professionnelles et intercantonales. Enfin, les personnes ayant travaillé toute leur vie en Suisse méritent une retraite décente. Je me battrai pour que nos aînés bénéficient d'un revenu à la hauteur de ce qu'ils ont apporté à notre beau pays. Cela passe par une réflexion profonde sur le système des cotisations en amont et par un travail sur les charges des personnes retraitées.

LE MOT DE LA FIN : POURQUOI VOTER PLR LE 22 OCTOBRE ?

Le PLR est un parti qui s'attèle à proposer des solutions pragmatiques et concrètes, afin d'assurer une qualité de vie en Suisse toujours plus agréable et durable. C'est un parti qui ne nous dicte pas comment penser, parler ou ce que nous devrions manger.