Mobilité
« Le PLR attache une importance cardinale au respect des principes constitutionnels du libre choix et de la complémentarité des différents modes de transport. »
A ces différents modes de transport correspondent des besoins différents. Ainsi, on ne peut pas traiter de la même manière une personne seule qui se trouve à quelques centaines de mètres de son lieu de travail et une famille recomposée, dont les membres travaillent ou vont à l’école dans des communes différentes.
Le PLR est naturellement très attentif à l’impact des transports sur les émissions de CO2 de notre canton, mais il estime qu’il faut développer les différents modes de transport de manière intelligente et pragmatique, sur la base d’informations à la population et d’incitation, plutôt qu’adopter une posture punitive fondée sur des taxes, des restrictions et des interdictions.
ÉTENDRE LES GRANDES LIGNES FERROVIAIRES
Prévoir la construction d’une 3e voie intégrale entre Genève et Lausanne, et imaginer une ligne à grande vitesse empruntant un nouveau tracé entre Morges et Genève-Aéroport.
Participer aux projets grande vitesse reliant l’arc lémanique à Turin et à la Méditerranée.
Réhabiliter la ligne du Tonkin pour offrir une alternative rail vers le Valais.
Encourager le retour des trains de nuit.
DÉVELOPPER DE NOUVELLES LIGNES DU LÉMAN-EXPRESS
Relier les quartiers de la rive gauche au secteur de l’aéroport.
Inclure la ligne du pied du Jura dans le réseau Léman Express.
Prévoir une meilleure accessibilité des gares du Léman Express, en aménageant des P+R et des espaces dépose-passager qui soient de véritables interfaces de transport.
Construire la gare de Châtelaine.
DÉVELOPPER DES PARKINGS D’ÉCHANGE.
Développer de véritables interfaces, au contact des gares du Léman-Express, des jonctions autoroutières et des douanes tant en France que dans le canton de Vaud, effectuant ainsi un report modal à l’extérieur des frontières cantonales.
CONTOURNEMENT DES VILLAGES
Construire un évitement de Soral et des communes avoisinantes connecté à la route de Chancy et prévoir un rabattement par la même route sur le P+R de Bernex.
Réserver les routes des petites douanes aux riverains.
AMÉNAGER DES MAILS PIÉTONS
Aménager de vrais mails, dont la « séduction » incite au déplacement à pied, avec davantage d’arbres, partout là où c’est possible, les nouveaux aménagements piétonniers prenant en compte les besoins des personnes en situation de handicap, des familles et des voyageurs.
Remplacer en souterrain les places de parcage supprimées en surface, au profit de la mobilité piétonne.
CONSTRUIRE POUR CELA DES PARKINGS À L’USAGE DES HABITANTS
Offrir des alternatives aux grands ouvrages, en aménageant des parkings plus petits (80-100 places), avec possibilité de recharge électrique pour les utilisateurs, tout en considérant que la rentabilité n’est pas le critère essentiel, et financés par le parcage payant en surface, ou via partenariat public-privé.
Transférer la décision/autorisation de construire à la seule compétence cantonale.
AUGMENTER LES PLACES DE PARCAGE EN VILLE
Augmenter massivement le nombre de places pour les deux-roues motorisés et marquer, là où c’est possible sur les trottoirs très larges, des cases deux-roues.
BICYCLETTES
Construire des itinéraires homogènes et sécurisés qui soient de vrais aménagements cyclables, non pas des pistes alibis partagées avec les autres usagers des voiries.
Imposer aux utilisateurs le respect des règles de la LCR.
Prévoir un retour aux cours d’éducation aux règles de circulation.
Continuer à soutenir le développement de l’offre des transports publics.
Soutenir et développer les programmes test de bus autonomes.
Instaurer une flexibilité dans l’usage des véhicules – éviter absolument les courses à vide.
RÉALISER LA TRAVERSÉE DU LAC
Si Berne ne valide pas le tracé du DI, venir avec un projet connecté à la Moyenne Ceinture, plus direct et réalisable par étapes.
ELARGIR L’AUTOROUTE DE CONTOURNEMENT
Elargir l’autoroute A1 jusqu’à Coppet et compléter l’autoroute par la jonction de Montfleury (Vernier).
Réaménager l’échangeur de la Chapelle pour l’intégrer à la Moyenne Ceinture.
MOYENNE CEINTURE
Prévoir une infrastructure homogène et lisible, dans le sens voulu par la LMCE, cela nécessitant un budget conséquent et des aménagements de qualité, apportant véritablement un plus à l’environnement des communes traversées, et où il est permis de rouler de manière régulière à 50 voire 60 km/h.
Privilégier un réaménagement de façade à façade avec 2x2 voies homogènes sur l’ensemble du tracé.
AMÉNAGER UNE GARE ROUTIÈRE D’IMPORTANCE CANTONALE
Déplacer la gare routière hors de la place Dorcière qui pourra ainsi être piétonisée.
Les cars touristiques doivent trouver leur place en ville, mais au contact des gares.
Connecter la gare des lignes longue distance à un pôle multimodal rail/autoroute.
METTRE EN PLACE UN PÉAGE URBAIN MODULABLE ET ÉVOLUTIF
En vertu du droit fédéral, « L’utilisation des routes publiques est exempte de taxe. L’Assemblée fédérale peut autoriser des exceptions » (art. 82 al. 3 Cst.).
Un péage urbain vise à modifier les comportements et suppose notamment que les personnes touchées aient le choix, à défaut de quoi il s’agit simplement d’une taxation supplémentaire.
Dès lors, le canton de Genève soutient l’instauration d’un péage urbain pour autant qu’il intervienne une fois le contournement autoroutier achevé (traversée du lac), qu’il ne concerne pas les véhicules professionnels, dont les véhicules de secours, ni les véhicules des résidents.
Pendant les heures de pointe, du lundi au vendredi, l’accès au centre de la ville de Genève doit être facilité pour les résidents, les locataires de places de stationnement et les entreprises.
Un système de péage urbain, via des caméras, est mis en place, pour encourager le recours aux transports collectifs en particulier pour les pendulaires. Les véhicules professionnels, dont les véhicules de secours, sont exempts de taxe, ainsi que les véhicules des résidents.
La tarification et le périmètre du péage urbain sont déterminés après des phases d’essai et évoluent en fonction des résultats.
Le produit net des taxes est affecté à l’amélioration de la fluidité du trafic et/ou au développement d’infrastructures en lien direct avec la mobilité (P+R, stations d’autopartage).
